Disqualification du MRC
Sam Séverin Ango affirme que le MRC (Mouvement pour la Renaissance du Cameroun) est disqualifié pour parler de l’élection présidentielle de 2025. Il estime que le MRC s’est mis en marge du jeu politique en 2020 et qu’il n’a pas de leçons à donner à Monsieur Biya, le président actuel dont le mandat court jusqu’en 2025.
« Le MRC est disqualifié de venir nous parler de l’élection présidentielle de 2025. Tout ne doit pas toujours se passer comme le veut le leader du MRC. Ils se sont mis en marge du jeu politique en 2020, ils n’ont aucune leçon à donner à monsieur Biya. Il est le seul président de la République et son mandat court jusqu’en 2025 », estime l’acteur politique.
Sam Séverin Ango dans Canal Presse sur Canal 2 International
Difficulté de former une alliance
Selon Sam Séverin Ango, il est difficile pour l’opposition camerounaise de former une alliance en vue des élections présidentielles de 2025. Il explique que des obstacles à l’alliance existent en raison de positions divergentes au sein de partis politiques comme le MRC, le SDF (Social Democratic Front), et le PCRN (Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale). Il fait référence à des déclarations antérieures de personnalités politiques concernant l’alliance. « Il est difficile aujourd’hui, que l’opposition Camerounaise fasse une alliance pour la présidentielle de 2025. La raison est simple, les mêmes qui ont empêché l’alliance en 2018 sont les gens du MRC, du SDF et du PCRN. On se souvient de la phrase de Joshua Osih selon laquelle c’est la rivière qui va vers le fleuve, de Cabral Libii qui disait être prêt or il ne l’était pas. Maurice Kamto avait débarqué au siège de l’équipe de campagne d’Akéré Muna pour dire qu’il est prêt à une alliance, mais seulement qu’on se mette derrière lui », pense l’homme politique dans Canal Presse sur Canal 2 International.
Limite d’âge pour les candidats
Sam Séverin Ango mentionne qu’en 2025, il préfère ne pas avoir de candidats âgés de plus de soixante ans, à l’exception de Monsieur Paul Biya, en raison de sa posture de patriarche. « En 2025, nous ne voulons plus de candidat âgés de plus de soixante ans, à l’exception de monsieur Paul Biya, car il a une posture de patriarche », déclare le Franckiste dans Canal Presse sur Canal 2 International.
Ces déclarations reflètent les dynamiques politiques au Cameroun en prévision des élections présidentielles de 2025, y compris les enjeux de l’opposition, les alliances éventuelles, et les considérations d’âge des candidats.