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Samuel Eto’o : « L’histoire que j’ai écrite dans le football, il est loin de l’écrire »

samuel etoo peau jewanda

C’est au cours d’une conférence de presse tenue en terre égyptienne le 30 juin 2019, que la légende du football africain a fait cette déclaration.

samuel etoo peau jewanda
Samuel Eto’o (c) Droits réservés

En effet, Samuel Eto’o a été interrogé par un journaliste algérien sur le match amical avorté en 2011, entre l’Algérie et le Cameroun. Dans sa réponse, le Pichichi a tenu d’abord à faire le point sur les rumeurs qu’il y avait eu autour de cette rencontre.

« Tout ce qui avait été dit est faux », glisse Samuel Eto’o, avant de poursuivre : « J’ai même été suspendu pour 18 matchs à cause d’un mensonge. J’étais plusieurs fois à Alger et reçu par l’ancien Chef d’État. C’est chez moi, même sans argent, je serais venu jouer. Il y avait eu un problème de la mauvaise organisation, de la mauvaise gestion. C’est ce que nous avons décrié. Ce n’était pas une question d’argent. Combien allaient-ils nous donner pour aller jouer chez nous ? Le plaisir de jouer devant nos, frères, nos sœurs, nos mamans, il n’y a rien de comparable », argumente l’ancien buteur du FC Barcelone.     

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L’international camerounais explique que : « Tout ce qu’on vous avait dit, c’est que les responsables de cette mauvaise organisation puissent fuir leurs responsabilités.  Nous étions prêts à venir jouer. J’avais un problème-personne à Barcelone. J’ai quitté l’équipe de Marrakech à Barcelone avec la permission de ma fédération. Puis j’ai organisé un vol privé pour quitter Barcelone à Alger. Les dirigeants ont manqué une fois de dire la vérité ».

Dans la suite de son intervention, la légende camerounaise n’a pas été du tout tendre envers Vahid Halilhodzic, entraîneur du FC Nantes. Selon lui, ce dernier ne pourra pas égaler sa carrière footballistique : « L’entraîneur Halilhodzic a eu des mots très très durs à mon égard. Je vais lui dire : l’histoire que j’ai écrite dans le football, il est loin de l’écrire. Il est très très loin de l’écrire et ne l’écrira jamais. S’il accepte que demain, je devienne entraîneur, je serai meilleur entraîneur que lui. Quand ils viennent chez nous, qu’ils respectent ceux qui ont écrit l’histoire de chez nous. Et je crois que j’ai écrit la plus belle histoire du football africain. Il avait le droit de garder le silence puisqu’il n’avait pas les bonnes informations, mais il s’est prononcé. Je vais lui dire maintenant que la prochaine fois, il devrait se taire. Il a ma réponse aujourd’hui, depuis 2011 je gardais cela et j’espère que vous allez bien relayer cela. », a-t-il indiqué.

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