Samuel Eto’o reprécise aux présidents des clubs d’Elites sur comment est-ce qu’ils doivent utiliser les quotes parts qui leurs sont octroyées par la Fecafoot. « L’argent qu’on vous donne c’est pour payer les joueurs. Payez les joueurs, payez les joueurs parce que quand vous les vendez, les joueurs ne touchent pas les quotes parts c’est votre business comme un cheval de brousse il faut bien l’entretenir. Parce qu’il vous fait gagner de des prix. Et dans ce cas-ci, nous n’entrons pas dans votre gestion, mais la nôtre à la fédération, celle du comité exécutif dont j’ai l’honneur de présider, on justifie. Alors chers collègues, au lieu de passer le temps à faire des grands discours, dans les radios, les chaines de télévisions, pour faire des intéressants, prenez trente minutes de votre temps allez à la banque vous prenez votre relevé bancaire et vous m’envoyez ça », a-t-il déclaré.
La réaction d’Yvan Gaon Issekin
Le politologue en commentaire d’une publication fait une analyse géopolitique de la situation. « Le capitalisme administré est incapable de développer une industrie du football au Cameroun. Tout au mieux, cette culture rentière des clubs liée aux subventions est un viatique qui permet de garder une visibilité du football (d’où l’emprise de l’État sur cette discipline). Eto’o aura-t-il le courage de réduire le nombre de clubs pour rentrer dans une industrie du football productive qui bénéficiera à tous (surtout à ceux qui ne pèsent pas), sans sacrifier la base électorale qui lui a permis de mener l’opération géopolitique qui lui a donné le contrôle électoral de la FECAFOOT et de la Ligue de Football ???? », écrit-il.
Pour rappel, la FECAFOOT annonce dans un communiqué avoir décidé d’octroyer l’intégralité de la troisième tranche en avance à tous les clubs de notre championnat MTN Élite One.