Le 28 avril 2024, le Jury Disciplinaire de la Confédération Africaine de Football (CAF) a rendu son verdict dans l’affaire opposant Samuel Eto’o, président de la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot), à l’instance faîtière du football africain. Si l’ancien buteur camerounais a été blanchi des accusations de manipulation de matchs en raison de preuves insuffisantes, il a en revanche été reconnu coupable d’avoir violé les principes d’éthique et d’intégrité du football africain. En effet, la signature d’un contrat d’ambassadeur avec la société de paris sportifs 1XBET, en échange d’une rémunération, a constitué une infraction grave aux statuts de la CAF. Conséquence : Samuel Eto’o a été condamné à une amende de 200 000 USD, soit environ 121 millions de FCFA.
Dans un communiqué officiel, la CAF a salué cette décision, réaffirmant son engagement à « protéger l’intégrité du jeu et à promouvoir des valeurs éthiques élevées dans le football africain ». L’instance africaine a également rappelé à l’ensemble des acteurs du football africain leur obligation de se conformer aux règles et règlements en vigueur.
Une sanction financière conséquente
Si cette amende ne représente qu’une fraction des revenus de Samuel Eto’o, elle constitue néanmoins un signal fort de la part de la CAF. La décision du Jury Disciplinaire envoie un message clair à tous les acteurs du football africain : toute violation des règles d’éthique et d’intégrité sera sévèrement punie. Reste à savoir si Samuel Eto’o fera appel de cette décision. L’ancien buteur camerounais dispose de 10 jours pour saisir la Commission d’Appel de la CAF.
Toutes ces sanctions bizarres prouvent qu’ils ont tous une peur bleue du King Eto. Lui a mérité ses galons sur le terrain.