Acharnement
La logorrhée de nouvelles malsaines qui fusent sans cesse au sujet de Samuel Eto’o ne laissent pas le journaliste Polycarpe Essomba indifférent. Il s’en offusque amèrement selon sa publication ce 19 juillet sur son compte Facebook. « Samuel Eto’o prend cher. Je ne sais à quel point ce déballage diffusé à la fréquence des épisodes d’une série est vrai mais pour moi tout ça est extrêmement malaisant. Il y a clairement une officine à la solde de certains puissants intérêts, à la manœuvre. Ce bashing est niais, laid, moche. C’est une entreprise de démolition, de destruction. », Estime le journaliste.
Il a clairement cette posture en horreur, car pour lui, cet acharnement n’est pas sain, il dégouline la haine et peut niveler des ambitions « Il est surtout désespérant parce qu’il postule en définitive que dans ce pays Nôtre, nous serions tous pourris, que personne ne peut porter un rêve, à la hauteur des prétentions que nous portons hypocritement à ce pays que, à force de clashs avec d’autres peuples et nations d’Afrique, nous avons fini par ériger en soit disant Continent. » développe Polycarpe Essomba.
Epargner Samuel Eto’o
Il avoue d’abord qu’on peut plaindre Samuel Eto’o à quelques égards « On ne peut évidemment pas tout prendre à Samuel. On connaissait le joueur dont les exploits dans les plus grands stades du monde et les vestiaires les plus prestigieux ont consacré comme l’un des tout meilleurs de sa discipline, on a découvert le manager. On a vu ses erreurs, ses quelques sorties de route, ses coups de sang… », Avoue-t-il.
Et de reprendre qu’il y a de quoi épargner Samuel Eto’o « On a aussi vu l’enthousiasme qu’il suscite, l’énergie qu’il met à l’ouvrage et la puissante espérance, dont il est toujours l’incarnation, à savoir » redonner sa grandeur » au football camerounais. Cette promesse n’est encore qu’à son aube. Elle a déjà laissé entrevoir quelques fruits. Il y a, je l’espère, pour le bien de notre football, bien plus grand à venir. Et si vous ne pouvez pas aider, quittez !!! », Conclut-il.