L’interview de Marc Brys, dans laquelle il avait farouchement éclaboussé Samuel Eto’o dans le média Dhnet Sports en août 2024, était également au centre des échanges entre Samuel Eto’o et Christophe Boisbouvier de Radio France Internationale ce week-end. Les propos déplacés de Marc à l’endroit de Samuel Eto’o et Rigobert Song ne sont pas encore sortis de la mémoire de Samuel Eto’o. En effet, dans une longue interview, Marc Brys avait traité Rigobert Song de marionnette, en poursuivant que Samuel Eto’o a réussi en tant que joueur, mais que sur le plan managérial, il a lamentablement échoué.
Ces propos survennaient quelque temps après leur altercation au siège de la Fecafoot à Tsinga. Pour Samuel Eto’o, c’est juste une quête de visibilité qui anime Brys, car avant son arrivée au Cameroun, il était peu connu. Samuel estime qu’il en est de même avec ces gens qui animent des débats sur son nom jour après jour.
« Si je vais répondre à un employé, vous verrez que je prendrai le niveau qui est le mien. Je vais rester à mon niveau de président, mais juste une petite parenthèse, je ne pense pas que toutes ces personnes qui parlent, si elles n’étaient pas employées de la Fédération camerounaise de football ou de l’État du Cameroun à travers la Fédération, vous parleriez de ces personnes (rires). Mais je pense que quand vous citez le nom de Samuel Eto’o, les gens se reconnaissent en Samuel Eto’o et se projettent même pour devenir un Samuel Eto’o. Ça veut dire que, quelque part, j’ai réussi quelque chose. […] Quand vous dites qu’on (Marc Brys, ndlr) m’a épinglé, je dirais que les gens se donnent de de la visibilité à travers moi, parce que si vous ne parlez pas de Samuel Eto’o, on ne sait même pas d’où vous êtes sorti. Et avant l’arrivée de ces personnes, moi je ne les connaissais pas et je n’ai pas de problèmes avec elles. Ce que nous devons mettre au-dessus de tout, ce sont les objectifs communs que nous avons. Je n’ai de problème avec personne, j’ai une mission et je dois la remplir, point final », a-t-il déclaré sur RFI.