Viviane, l’employée de bureau qui habite une dépendance administrative située entre le commissariat spécial et la delegation de la communication ne se remettra pas aussi facilement des émotions de la nuit du dimanche 03 juillet 2012.
Il est environ 23 heures lorsque, de retour d’une veillée funèbre, elle tente vainement de rentrer dans son domicile. Ses deux fillettes respectivement âgées de 05 et 08 ans tétanisées par l’étrange présence d’un boa dans la maison,
n’arrivent pas à lui ouvrir la porte d’entrée principale. C’est alors qu’elle s’empare d’un gourdin à l’aide duquel elle fracasse la porte arrière de la maison.
Mais fait curieux à son arrivée, elle cherche vainement le boa dans la maison, Celui-ci n’apparaît en effet nulle part. L’on pense alors à une hallucination des enfants. Elle entreprend néanmoins une série de prières, brûlant encens et autres cierges. Pendant ce temps, les voisins qui ont accouru à l’aide au premier appel alors qu’elle se trouvait encore à l’extérieur sont déjà rentrés chez eux.
Vers 02 heures, après de longues prières, sa fille ainée s’écrie encore, déclarant apercevoir le serpent qui se dirige sous son lit. Nouvelle alerte et une fois de plus, les voisins se précipitent sur le lieu, armees de machettes et de gourdins. Cette fois, le bosnien réchappera plus car, un coup de machette bien tranchante lui sectionne si bien la tète que les coups de gourdin qu’il reçoit ne sont plus que superflus. Il est déjà passé de vie à trépas.
Le reste de son corps sera brûlé en pleine nuit et la cendre versée dans les latrines. Bien triste fin pour ce reptile qui s’est trompé de trajectoire pour l’on ignore quelle raison.