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Santé: “L’air que l’on respire est cancérigène”

polution air
Les membres d'une famille chinoise portent des masques pour se protéger de la pollution de l'air, le 27 mars 2013. Photo : AFP/MARK RALSTON

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L’annonce il y a quelques jours n’est pas passée inapercue. Le Centre International de Recherche sur le Cancer (IARC), une agence spécialisée de l’OMS, a annoncé qu’elle classifiait la pollution de l’air extérieur comme cancérigène.

 

Les experts du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), une agence de l’OMS, sont arrivés à ce constat après avoir révisé des études portant sur des milliers de personnes pendant plusieurs décennies. Pour l’instant, les données n’ont pas permis d’établir si un groupe particulier de la société (femmes ou hommes, jeunes ou âgés) était plus vulnérable. Mais « les personnes les plus exposées sont les plus vulnérables », a précisé le docteur Kurt Straif, du CIRC. « L’air que nous respirons a été contaminé par un mélange de substances qui provoque le cancer. » — Kurt Straif, du CIRC.

 

Même si la pollution de l’air varie grandement d’un endroit à l’autre, les conclusions du CIRC s’appliquent dans toutes les régions du monde. Les données les plus récentes démontrent qu’en 2010, 223 000 personnes sont mortes d’un cancer du poumon en lien avec la pollution de l’air. Ces dernières années, les niveaux d’exposition à la pollution atmosphérique ont augmenté significativement dans certaines régions du monde, en particulier dans les pays largement peuplés et à croissance industrielle rapide, comme la Chine, indiquent les études.

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« Il y a des façons effectives de réduire la pollution atmosphérique et, étant donné l’ampleur de l’exposition qui touche les personnes à travers le monde, ce rapport devrait envoyer un signal fort à la communauté internationale pour qu’elle agisse sans délai », a estimé le directeur du CIRC.

 

Si le risque associé à la pollution demeure très faible pour l’individu moyen, il est aussi essentiellement inévitable, souligne Francesca Dominici, de l’Université Harvard. « On peut choisir de ne pas boire ou de ne pas fumer, mais on ne peut pas contrôler notre exposition à la pollution atmosphérique », précise Mme Dominici. Elle s’interroge notamment le moyen de « nettoyer l’air ».

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« Le niveau de pollution ambiante est nettement plus faible aux États-Unis qu’il l’était auparavant, a-t-elle dit. Et pourtant, on voit toujours des signes de cancer et de malformations congénitales » fait-elle remarquer.

 


 

 


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