Ils sollicitent auprès du chef de l’Etat, l’intégration à la Fonction publique camerounaise.
Passer sept ans à la Faculté de médecines et Sciences biomédicales(FMSB), en sortir et ne pas être intégrés par l’Etat qui nous a formés, c’est la pression que subissent les chirurgiens-dentistes et pharmaciens formés dans les facultés de médecine des Universités d’État à Yaoundé, Buéa, Bamenda et Douala.
Vu l’âge et les responsabilités qui s’accroissent, plus de 500 médecins issus des promotions 2013-2020 ont écrit aux chefs de l’Etat afin qu’il prête une oreille attentive à leur problème.
« Nous vous prions d’entendre les cris de détresse de vos enfants, nous sollicitons très humblement votre très haute intervention pour que soit effective notre intégration à la fonction publique », ont-ils écrit.
Il faut souligner que le président de la République est le dernier recours de jeunes médecins. Leur manifestation devant la Primature au mois août dernier n’a pas eu d’écho favorable venant du chef du gouvernement. Après cette étape, les médecins non intégrés ont saisi l’Ordre des médecins du Cameroun mais leur doléance est restée lettre morte.
A formulant une lettre au père de la Nation, ils ont espoir qu’ils recevront une réponse favorable. En tous cas, l’avenir nous en dira davantage…