Crime rituel ou déceptions de la vie ? Toujours est-il que c’est la deuxième fois consécutive que cet enseignant, originaire de l’Ouest du Cameroun et professeur de lycée au Gabon, a tenté de mettre fin à ses jours
, avec une victime expiatoire en rajout. La première fois s’est passée il y’a un peu plus de trois (03) mois, alors que le professeur venait de rentrer du Gabon depuis environ six (06) mois.
Comme d’habitude, il s’enfermait dans sa maison située à Mendong, un quartier de Yaoundé VI, au lieu-dit Johannesburg, derrière un autre lieu-dit Zibi, dans l’arrière-plan du camp sic Mendong. Aux dires des voisins, son épouse était venue. Mais ce sont les cris de détresse qui ont alarmé l’entourage de l’incendie qui se propageait, provoqué volontairement par le propriétaire, pour se suicider avec son épouse.
Cette fois, les sapeurs-pompiers étaient intervenus à temps. Le professeur et son épouse ayant gardé le silence, rien n’a filtré sur les mobiles réels de cette tentative de suicide collectif. Mais dans la nuit de vendredi à samedi dernier, le quartier s’est à nouveau réveillé. En sursaut par les cris de détresse.
Cette fois de l’une des sœurs dudit professeur, par ce qu’il s’apprêtait encore à mettre le feu volontairement sur sa maison pour se suicider avec elle. Interpellé par les voisins, il répond que tout va bien et de lui foutre la paix. Et comme ceux-ci, avisés par son premier acte posé, s’obstinaient à l’interpeller, il mit le feu dans la maison, ayant au préalable aspergé du carburant partout.
L’incendie éclate et commence à faire des ravages ? La maison est sans issue pour sa sœur. Car le professeur avait pris soin de fermer les portes et de dissimuler les clés. Des antivols scellant solidement les fenêtres. Face à ce drame volontaire, les voisins vont décider de défoncer un mur. La chaleur est intenable. Le frère et la sœur sont retrouvés dans un coin, encore vivant mais brûlés, la peau squamée. D’urgence, ils ont été conduits à l’hôpital central de Yaoundé où ils ont rendu l’âme.
Interrogés sur les mobiles éventuels de cette ignominie, les voisins disent ne rien savoir. Même le locataire du professeur qui occupe l’appartement combiné au studio que s’était réservé le propriétaire criminel et qui a vu les flammes aussi détruire ses biens, il avoue ne rien savoir sur cette attitude.