Le journaliste et responsable communication du PCRN a réagi à l’annonce d’un dîner que compte organiser le ministre de la fonction publique avec des journalistes. Le ministre souhaite apporter des éclairages dans le cadre du scandale autour des publications des résultats du concours de l’Enam. Le choix des medias classique comme canal de communication semble déranger Armand Okol.
Lebledparle.com vous propose un extrait de la sortie d’Armand Okol
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« Le Ministère de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative a comme dans les autres départements ministériels un Chef Cellule de la Communication de piètre qualité, ou alors ce dernier est bel et bien en fonction mais n’est nullement consulté par sa hiérarchie. (…)
Depuis la survenance de cette forfaiture pour dire le moins (la énième sous le magistère de l’actuel Minfopra comme lors des passages successifs de ses prédécesseurs d’ailleurs), on a rien vu d’autre qu’un maladroit déploiement sur les médias traditionnels de communicants du Parti-État pour la plupart, appelés en renfort pour tenter de justifier l’inexplicable. (…)
Quid même des réseaux sociaux, canaux par lesquels le scandale a été révélé ?
Pas besoin d’être minimalement intelligent pour comprendre qu’en l’espèce, la moindre des choses aurait recommandé de conjuguer avec des « leaders d’opinions » et/ou influenceurs » plus indiqués à porter une t-elle cause, selon le principe connu de la construction de l’opinion publique.
On est dans là dans une communication de crise insipide, indigeste, mal façonnée, nulle et catastrophique dont il est loisible d’entrevoir qu’elle va inéluctablement créer plutôt l’effet boomerang.
Mais au demeurant c’est cette note d’information en illustration qui vient définitivement confirmer l’adage qui nous apprend que la bêtise insiste toujours. En temps de crise, réussir l’exploit de laisser un tel « machin » se retrouver sur la place publique c’est vraiment montrer aux yeux du monde entier qu’on fait chorus avec la connerie.(…)
Certes, nulle part au monde il n’est imaginable de réunir intégralement les journalistes d’un pays, quel que soit le sujet. Il est clair qu’un choix s’opère toujours. Dans ce cas donc, il est plus judicieux de saisir directement et en toute discrétion ceux des médias sollicités en fonction de son objectif et sa cible. Non pas pondre un « truc bidon » comme celui-ci qui non seulement s’adresse AU PUBLIC DANS L’ENSEMBLE tout en espérant dans le même temps restreindre l’accès.(…) »