Le gouvernement de la République du Cameroun a réagi trois semaines après que les vidéos de Gaëlle Deborah Enganamouit en pleins ébats sexuels avec une jeune fille, ont inondé la toile.
Dans un point de presse donné le vendredi 26 novembre 2021, le porte-parole du gouvernement, René Emmanuel Sadi, a exprimé son indignation au sujet de la publication de plus en plus fréquente de vidéogrammes portant atteinte à la conscience collective, ainsi qu’à la dignité humaine.
Il se référait bien évidemment au cas de Gaëlle Enganamouit et son « ex petite amie » et son « ex petite amie », Charlie Nomo Ahanda, alias, Kalifa dont les images parcourent la planète depuis le 5 novembre dernier.
Le ministre de la Communication a précisé que la pratique de l’homosexualité est contre la culture africaine et camerounaise en particulier ; elle porte atteinte aux bonnes mœurs. Par conséquent, le gouvernement par sa voix « condamne » jusqu’à sa dernière énergie, les acteurs des pratiques de ce genre, pire encore, la divulgation des scènes.
Le membre du gouvernement n’a pas manqué de rappeler aux auteurs desdits actes qu’ils s’exposent à des poursuites judiciaires tel que le prévoit l’alinéa 1 de l’article 347 du Code pénal camerounais : « Est punie d’un emprisonnement de six (06) mois a cinq (05) ans et d’une amende de vingt mille (20 000) a deux cent mille (200 000) francs, toute personne qui a des rapports sexuels avec une personne de son sexe », peut-on y lire.
Aux dernières nouvelles, les deux « amantes » auraient quitté le Camerounais, l’une après l’autre. D’abord, l’ancienne capitaine des Lionnes indomptables du Cameroun, ensuite, la file de l’ancien chanteur du Bikutsi Jean Philippe Ahanda.