Une semaine après que les scandales d’orgies sexuelles au sein de la Fédération camerounaise de Karaté ont été dévoilées au grand jour, le ministre des Sports et de l’éducation physique communique et annonce l’ouverture d’une enquête.
Les pratiques d’harcèlements sexuels et de viols à l’endroit des athlètes seraient légions au sein de la Fédération camerounaise de karaté. Ces dérives ont été révélées via une enquête du journaliste Alain Ghislain Kanga diffusée mardi dernier sur Canal 2 international. La nouvelle a tout de suite provoquée un choc populaire, faisant réagir Lynda Raymonde, artiste et ancienne karatéka. Laquelle a dévoilé d’ample informations sur ces déviances qui règnent en maître au sein de la fédération depuis de nombreuses années.
Dans un communiqué publié hier soir, le patron des Sports Narcisse Mouelle Kombi affirme que son département ministériel s’est saisi de l’affaire et entend punir les coupables au terme d’une enquête préablement menée.
«Les ministres des Sports et de l’éducation physique (Minsep) a l’honneur de porter à la connaissance du public que depuis quelques jours, les organes de presse nationaux et internationaux ainsi que les réseaux sociaux font état des faits présumés de harcèlement sexuel, de tentatives de viols, de détournements de primes au sein de la Fédération camerounaise de karaté (Fecakada)», peut-on lire dans ce document.
«Le Minsep a instruit l’ouverture d’une enquête administrative pour faire toute la lumière sur cette affaire en raison de la gravité des faits qui touchent à l’esprit et à l’éthique sportifs….Le ministre des Sports et de l’éducation physique rassure que son département ministériel ne tolérera en aucun cas que de telles déviances graves et intolérables prospèrent et jettent l’opprobre sur le mouvement sportif national», écrit celui qui est par ailleurs agrégé de droit.