Face à la paix menacée dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, le SDF appelle le RDPC, parti au pouvoir à plus de responsabilité en lui suggérant de créer un gouvernement annexe pour ramener la paix dans cette partie du pays, a appris Lebledparle.com.
C’est ce que révèle Le journal du Cameroun ce 11 juin 2019. D’après ce confrère, le SDF (Social Democratic Front) estime que le gouvernement camerounias n’arrive pas encore à maitriser les violences, et autres affrontements qui prévalent dans ces régions d’expression anglaise.
Bien que la crise anglophone soit un véritable serpent de mer, Ni John Fru NDI pense que le régime actuel a une grande responsabilité dans cette affaire. Dans un communiqué rendu public le 9 juin 2019, le SDF indique que : « Le parti de Paul Biya a clairement montré qu’il fait partie du problème pour lequel nous le tenons entièrement pour responsable ».
Le Chairman ne se limite pas aux critiques mais il propose des solutions pour pallier cette situation qui ne fait que trop durer. Pour lui, il faut « qu’un gouvernement de transition » soit mis sur pied pour en découdre avec cette « guerre civile qui détruit le socle de la Nation », peut-on lire dans ce communiqué.
Sous ce rapport, le SDF se joint à la communauté internationale qui pense que les mesures prises par le gouvernement sont jusqu’ici, à défaut d’être inefficaces, insuffisantes vu l’ampleur de la situation.
Pour rappel, depuis les revendications observées dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, le gouvernement camerounais a pris un certain nombre de mesures. D’abord, la création d’une commission nationale pour le bilinguisme et le multiculturalisme pilotée par Peter Mafany Musonguè.
Par la suite, le président de la République a accepté toute forme de dialogue excluant l’idée de sécession. Aussitôt, le Premier ministre, chef de gouvernement Chief Joseph Dion Nguté a été dépêché sur le terrain par le président de le République question de propager le message de retour à la paix et au dialogue. Il y a quelques jours encore, le ministre délégué à la présidence de la République chargé de la défense Joseph Béti Assomo s’y est rendu pour une évaluation sécuritaire assortie d’un message d’encouragement transmis aux forces armées pour leur bravoure et leur professionnalisme au front.