La Ministre de l’Habitat et du Développement urbain note un laxisme de la Délégation générale à la Sûreté nationale, dans la protection de cette infrastructure routière.
Invité du journal de 20H30 sur la CRTV le lundi 12 septembre 2022, Célestine Kétcha Courtès déplore l’usage peu civique de l’autoroute Yaoundé-Nsimalen. « On a des gens qui défient l’autorité du chef de l’État ; des gens qui refusent des règles simples de vie en communauté ; des gens qui refusent de s’inscrire dans la modernité ; des gens qui pensent que l’impunité est la règle », dénonce-t-elle.
Mise en service en janvier 2022, ce tronçon routier n’est toujours pas totalement achevé. Toutefois, son usage par les populations, se situe aux antipodes de ce qui est recommandable. Une situation qui pros père, en raison de l’abandon du centre de vidéosurveillance qui permet de veiller sur cet ouvrage et de punir les mauvais usagers. Selon la Minhdu, ces manquements incombent à la Délégation générale à la Sûreté nationale.
La DGSN pointée du doigt
« La DGSN qui a accompagné la MAETUR n’a pas pris en main la gestion de ces infrastructure », explique Kétcha Courtès. La membre du gouvernement informe par ailleurs, qu’une cellule mixte Secrétariat d’Etat à la Défense et la DGSN, a été misesur pied pour prendre en main les deux postes de police construits sur cette autoroute et le centre de vidéosurveillance qui jusqu’ici, croupissait dans l’abandon. Il va sans dire qu’à l’heure où se murmure en coulisse les informations sur un nouveau remaniement ministériel, la ministre de l’Habitat et du développement urbain essaie
de défendre son bilan.