C’est la clarification du ministre du Commerce à SE Abdelelah Mohammed Alsheaiby ambassadeur du Royaume d’Arabie Saoudite reçu en audience ce 17 février 2021 à l’immeuble rose.
Le chef de mission diplomatique de cette grande puissance économique du Moyen -Orient a saisi cette opportunité pour saluer les efforts du Cameroun en matière de sécurisation des investissements. Le sous-sol camerounais est favorable à la culture de nombreuses denrées alimentaires: fruits, du coton, bois, cacao, café etc qui pourraient être exportés vers l’Arabie Saoudite un potentiel un hub pour le Cameroun. Pour y parvenir le ministre Luc Magloire Mbarga Atangana du Commerce précise « nous devons partager les risques, les intérêts, encourager les entreprises d’Arabie Saoudite à investir en terre camerounaise…ce qui passe par l’organisation des visites pour des échanges mutuels ».
Les deux pays comptent ne pas attendre l’aboutissement du projet d’accord de coopération économique pour dynamiser les relations d’affaires. Raison pour laquelle la partie camerounaise à travers le département ministériel en charge des questions commerciales entend à partir du 18 février travailler avec les services de l’ambassade à Yaoundé, pour élaborer un plan de travail. Selon le diplomate chérifien, le Cameroun à travers ses routes et ports peut faciliter la diversification de l’économie. A la question de savoir si la loi Camerounaise protège les investisseurs étrangers et facilite le transfert des devises ? Le membre du gouvernement est clair « La loi de 2013 prévoit un rapatriement des bénéfices .Il n’existe pas de problème d’interdiction de transferts des devises. C’est du mécanisme de la BEAC et non du gouvernement, elle était à court des devises. Les modalités de transfert sont mises en place par le gouvernement monétaire ».
Rappelons que le Cameroun en plus des lois a ratifié des conventions internationales sur la garantie des investissements. C’est dire que le Cameroun est un bon risque en matière d’investissement pour l’Arabie Saoudite.