in

Sécurité : 5000 victimes de prises d’otages recensées depuis 2017 au Cameroun

brigands armes

Ce chiffre est contenu dans rapport que vient de publier la Commission nationale des droits de l’Homme du Cameroun (CNDHL).


brigands armes
Preneurs d’otages – capture photo

La CNDHL note dans son rapport que les prises d’otages se sont imposées en 2017 comme une atteinte sérieuse au droit à la vie, à l’intégrité physique et morale à laquelle ont été exposés de nombreux citoyens camerounais.

Les foyers de prises d’otages sont au départ les régions de l’Extrême-Nord, du Nord, de l’Adamaoua et de l’Est. Le lit des prises d’otages s’est agrandi avec les régions du Nord-Ouest et au Sud-Ouest à cause la crise anglophone. Bien plus, les prises d’otages sont matérialisées par des enlèvements de personnes suivis de demandes de rançons qui, en cas d’insatisfaction, exposent les victimes à la mort.

Pour approfondir :   Ténor: « En côte d'Ivoire on m'a payé pour passer à une émission. Au Cameroun ça râle pour le tchoko »

D’après les statistiques de la Commission, depuis 2017, au moins 5000 victimes de prises d’otages ont été recensées dans les régions précédemment citées.

Au regard de ce constat la Commission du Dr Ché Muta Divine Banda souligne que la réplique du gouvernement a consisté en la mise en œuvre de stratégies de lutte qui ont abouti à la libération de centaines de victimes, l’interpellation et la poursuite des auteurs devant les juridictions. Dans ce registre, des poursuites ont été engagées contre 177 personnes pour les faits d’arrestation et séquestration, d’enlèvements de mineurs avec fraude ou violence résultant de ces prises d’otages. Des condamnations ont été prononcées à l’encontre de 06 accusés et la peine la plus élevée était de 03 ans d’emprisonnement.

Pour approfondir :   Guy Mesmin Wambo Kuate : « Le Cameroun est le dernier pays au monde en terme d'infrastructures pénitentiaires »

En guise de rappel, l’Association Mboscuda, qui regroupe les Mbororos, une communauté de nomades, souligne qu’entre 2015 et 2018, les éleveurs camerounais de l’Adamaoua ont payé des rançons pour plus de 2 milliards FCFA aux preneurs d’otages.


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Motaze Louis Paul

Cameroun : le ministre des finances annonce que les bulletins de solde sont désormais consultables en ligne

directrice oms afrique

Coopération : La Directrice Régionale de l’OMS pour l’Afrique en visite de travail à partir de ce mardi au Cameroun