Ce dimanche 17 février dans l’émission l’Arène sur Canal 2 International, le Directeur général de la compagnie camerounaise de transport aérien, est venu défendre son bilan à la tête de la Camair-co qu’il dirige depuis trois ans.
Cette nouvelle sortie du patron de la Camair-co fait suite à la publication d’un rapport qui fait état d’un chiffre d’affaires de 26,6 milliards de francs CFA réalisé au cours de l’année 2018 comme l’indiquait Lebledparle.com. Bien loin de ce que réalisait l’ancienne compagnie Camair qui a fait faillite en 2005 avec des dettes de plus de 50 milliards de FCFA.
Le gros des créances de la défunte Camair était du aux fonctionnaires et membres du gouvernement qui voyageaient à crédit. Ernest Dikoum rassure, « Depuis que je suis à la tête de la Camair-Co, il n’y a pas un membre du gouvernement qui a voyagé gratuitement. Aucun billet d’avion n’a été donné gratuitement »
Sur le nombre de passagers, le DG de la Camair-co se dit fier et parle d’une nette hausse. « Au moment où je suis arrivé à Camair-Co, on transportait 6.000 personnes par mois. Aujourd’hui c’est 32.000 » Et 350.000 passagers et seulement un peu plus de 200 tonnes de fret sur 2018.
Toujours en terme de points positifs depuis son arrivé en provenance de la compagnie Emirates, « L’aéroport de Bamenda a réouvert 24 ans après mon arrivée » indique t-il. « Depuis que je suis arrivé j’ai adopté un nouveau plan. On a eu l’autorisation de travailler ave Boeing pour essayer de l’optimiser. Nous sommes dans un pays ou des aléas climatiques peuvent faire en sorte que vous puissiez connaitre des retards de 24 h, de 48h. Lorsqu’il y a des harmatans dans les aéroports du Nord qu’est ce qu’on fait ? Le plan portuaire de Boeing prévoit deux pools aéroportuaires qui sont l’aéroport de Douala et Yaoundé. Des vols qui vont directement sur le Nord avec des modules et un type d’avion de 80 places » décrit Ernest Dikoum.
Ancien Directeur pour l’Afrique de l’Ouest puis directeur régional pour l’Afrique Australe chez la compagnie Emirates, Ernest Dikoum estime que la Camair-co travaille chaque jour pour atteindre la perfection. « Nous sommes en phase de perfection ». « Je suis rentré au Cameroun, j’ai laissé une carrière derrière moi parce que j’ai cru, et je continue à croire. Notre pays a besoin d’une compagnie aérienne. ».