Solange Amougou a pourtant souvent brandi l’argument de la protection à l’Organisation africaine de la protection intellectuelle (Oapi) du concours Miss Cameroun actuellement disputé entre l’Etat et elle.
Ce dimanche 23 décembre sur les antennes de Canal 2 international, la porte Parole du ministère des arts et de la Culture (MINAC), Clavère Nkeng, est revenu sur la décision du gouvernement de s’approprier le concept Miss Cameroun. Une décision qui a été juge de « terrible » par Solange Amougou comme l’a rapporté Lebledparle.com.
Soulignant le souci pour le gouvernement de « préserver l’image de cet événement, vitrine de la culture camerounaise, placé sous le haut patronage de la présidence de la Première dame et ayant souvent bénéficié du soutien financier et matériel de l’Etat », Clavère Nkeng estime que cet évènement est du domaine publique.
« Mme Amougou n’a pas protégé Miss Cameroun. Le document de l’OAPI est bien là, elle a enregistré la marque Comica ( Comité d’organisation Miss Cameroun, ndlr). C’est un peu comme si des gens créent l’association des protecteurs du fleuve Sanaga, mais ca ne leur donne pas de droit de propriété sur ce fleuve. » a-t-il confié sur la plateau de Canal Presse.
« Il y a eu des scandales. Tout cela ca ne laissait personne indifférente tant ainsi bien qu’il s’agit du nom Cameroun, c’est limage du Cameroun qui est engagé. Tout cela a emmené l’Etat du Cameroun à procéder à la réappropriation du concept Miss Cameroun. L’Etat à une prééminence sur tout ce qui lui du. Le nom Cameroun appartient à l’Etat du Cameroun.
Le porte parole du MINAC promet que le gouvernement se s’est pas fermé à tout travail en collaboration avec Solange Amougou la présidente du COMICA.
le Minac a bien agi parce que personne ne comprend vraiment ce qui avait poussé le COMICA à destitué la Miss Cameroun 2016 « Miss Julie » sous prétexte qu’elle n’avait pas respecté tout ce qu’on lui avait dit, et nous rappelons que l’ancienne Miss JULIE avait fait des révélations fracassantes sur des possibles rendez-vous les membres du comité organisaient à des heures tardives dans des hôtels avec des hommes hauts placés.
Au jour d’aujourd’hui, personne ne sait qui avait vraiment raison.
Et si c’est l’une des raisons qui avait poussé le Ministère des arts et de la culture à frappé du point sur la table ?