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Sénat : Un présumé détournement de 3 milliards Fcfa hante l’ouverture de la Session

En ouverture de la session du mois de juin hier à la Chambre Haute du Parlement, le Président Marcel Niat Njifenji a poussé un coup de gueule contre ses détracteurs qui, le trouvant « partant », s’investissent dans des actes répréhensibles.

Niat Marcel senat

Au Sénat, la session parlementaire du mois de juin s’est ouverte ce mardi dans un contexte marqué par de lourd soupçons de détournement de fonds. Profitant de l’absence due à une évacuation sanitaire du président Marcel Niat Njifenji en Europe, des hauts cadres de cette institution auraient falsifié des factures et autres documents financiers les attribuant au président Marcel Niat Njifenji alors qu’il était en Europe pour des raisons de santé entre janvier et début avril 2024. On parle d’une montagne de 03 milliards de FCFA qui aurait été avalée.

Ce mardi 11 juin, comme à l’Assemblée Nationale plus tôt dans la matinée, la session du mois de juin s’est ouverte ce mardi, 11 juin 2024 au Sénat, sous la présidence du président de la Chambre, Marcel Niat Njifenji. Dans son discours d’ouverture, l’homme de 90 ans n’a pas manqué de répondre à ses détracteurs.

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« Je tenais à faire ce discours pour dire que je suis là. Des choses se disent, mais je suis toujours là », a martelé le président du Sénat. Comme pour dire qu’il est encore bien loin de la mort.

Réagissant à l’affaire du présumé détournement de 03 milliards qui a secoué la Chambre Haute, le président du Sénat a d’ailleurs ajouté : « Je voudrais rassurer les sénateurs que les valeurs morales et l’éthique seront préservées. La maladie passera, mais le Cameroun restera ».

Juste un coup de gueule ?

Pour les 30 prochains jours, la Session du mois de juin est donc ouverte au Sénat alors que des sources affirment que tout serait mis en œuvre pour passer sous silence le dossier relatif aux malversations financières présumées impliquant de hauts responsables de cette institution.

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Il faut dire qu’en l’état actuel de la législation, selon Ecomatin, ni le contrôle de discipline budgétaire et financière (Cdb) du Contrôle supérieur de l’Etat, ni la Commission nationale anticorruption (Conac), encore moins la Chambre des comptes de la Cours suprême, ne peuvent ne peuvent s’inviter au Sénat sans avoir formellement été saisis par le Bureau de cette Chambre.


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La revue de presse camerounaise du mercredi 12 juin 2024

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