La SEN TV, média sénégalais a écopé d’une suspension de sept jours à compter du 31 décembre 2019.
La décision du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra)
« La diffusion des programmes de Sen TV est suspendue pour sept (7) jours, durant la période allant du mardi 31 décembre 2019 à minuit au mardi 7 janvier 2020 à minuit », c’est la décision qu’a prise le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) du Sénégal le 31 décembre dernier.
Comme mobile à cette décision, « La diffusion en continu de publicités relatives aux produits de dépigmentation sur la SEN TV, la Zik Fm et la Tfm, la gravité des faits et l’attitude de défiance, au moment où d’autres éditeurs se sont conformés à l’interdiction légale de publicité des produits de dépigmentation, de son rôle de veille quant au respect de la réglementation applicable à la communication audiovisuelle », précise le communiqué.
Cette sanction intervient après plusieurs mises en demeure par le Cnra. « Entre novembre et décembre 2019, tous les éditeurs audiovisuels ont été saisis en procédure de rappel des dispositions de la loi portant interdiction de diffusion de messages publicitaires relatifs aux produits cosmétiques de dépigmentation. Les différents rappels n’ont certes pas été sans réaction de la part des éditeurs, ces derniers invoquant chacun de leur côté les contrats déjà passés avec des annonceurs », ajoute-t-il.
Suite à cette décision, le groupe D Média a publié une note où il remettait en cause le chômage technique auquel il se trouve jusqu’au 7 janvier prochain.
« La direction du groupe rend fautif le Cnra et l’accuse de jouer au ‘’bras armé’’ de Macky Sall et sa coalition Benno Bokk Yaakaar. Ceci, depuis la nomination de son nouveau patron, célèbre pour son zèle en tant qu’ancien Directeur général de la Rts sous Diouf et Wade. Aujourd’hui sous les ordres de Macky Sall, il cherche à travers le Cnra et par tous les moyens qu’à davantage museler le groupe D media. Ce qui est véritablement dommage », ont rapporté nos confrères de Koaci.com.
En attendant, la loi est dure, mais c’est la loi, on ne le dira jamais assez !