Les cadres du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) exigent la libération immédiate de leur leader, à défaut de prendre leurs responsabilités. Ils dénoncent la séquestration de Maurice Kamto dans un hôtel de la ville Douala.
À Douala depuis le 30 novembre pour dédicacer ses livres à ses lecteurs, Maurice Kamto, a été assiégé par les forces de sécurité et de défense, qui ont dans cet élan, compromis la tenue de la cérémonie.
Dans un message un message relayé dans les réseaux sociaux, certains cadres du parti menacent de se rendre à Douala si Maurice Kamto continue d’être séquestré.
« Si la séquestration du président Kamto ne prend pas fin immédiatement, le directoire du MRC prendra ses responsabilités en se déportant groupé à Douala et être à ses côtés dans les heures qui suivront », avertit Me Désiré Sikati, un cadre du MRC.
Dans une autre publication qui circule depuis le 1er décembre, Me Fabien Kengne dénonce cette situation. « Je sors présentement de l’hôtel Vallée des Princes sis à la vallée Bessengué à Douala où je viens d’être interdit d’accès par une escouade de policiers armés jusqu’aux dents », révèle-t-il.
L’avocat inscrit au barreau du Cameroun affirme que « deux commissaires de police dont une femme m’ont interrogé sur l’objet de ma visite et bien que je leur ai dit que j’y suis client et y ait mes habitudes, ils m’ont déclaré unanimement que l’hôtel est fermé pour aujourd’hui. Son excellence le brillantissime professeur Maurice Kamto, le Président élu, le poète, l’écrivain, l’éminentissime juriste et l’enseignant agrégé des plus grandes universités du monde y séjourne pourtant. La peur change chaque jour de camp ».