Lebledparle.com, CWT
𝗟’𝗔𝗳𝗿𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗱𝗼𝗶𝘁 𝗿𝗲𝘃𝗼𝗶𝗿 𝘀𝗼𝗻 𝗮𝘁𝘁𝗶𝘁𝘂𝗱𝗲.
Les africains sont donc allés à Paris pour participer aux discussions sur un nouveau pacte financier mondial. Quelqu’un se souvient-il de leur invitation à la conception ou à la rédaction de l’ancien?
Le dernier pacte financier mondial de 1944 à Betton Woods n’a aucune empreinte africaine. Pire, les Africains demandent depuis des décennies une révision de ce cadre financier mondial et l’ouverture des marchés financiers à tous.
En tenant compte de l’annonce d’une monnaie des BRICS a la suite de la création de la Banque des BRICS il y a quelques années, nous espérions un sommet avec des discussions franches, sincères, ouvertes et solidaires. Malheureusement, nous n’avons aucun résultat probant de la volonté des occidentaux de modifier le système.
En dehors du Sénégal qui a négocié un financement carbone de 2,5 milliards de dollars sur 5 ans, aucun autre pays africain n’a eu la moindre retombée en espèces sonnantes et trébuchantes ni en partenariats spécifiques dans le domaine financier.
Il est évident que ce sommet n’était qu’un stratagème pour oblitérer l’attention de plus en plus tournée vers le sommet des BRICS qui se tiendra en août prochain en Afrique du Sud.
La proposition même de rencontres semestrielles et d’un sommet en 2025 vise à accaparer les calendriers de tous les dirigeants du monde, et particulièrement afin de maintenir ceux d’Afrique, et de l’Afrique où on utilise le FCFA et parle le français surtout, sous contrôle.
Les Africains auraient dû se concerter avant ce sommet. Ils auraient dû avoir un plan financier africain avant de se rendre à Paris. Avec 1,5 milliards d’habitants et près de 7 000 milliards de dollars US de PIB en PPA, elle a de quoi fonder, alimenter et exploiter un marché financier continental.
𝗟’𝗔𝗳𝗿𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗱𝗼𝗶𝘁 𝗿𝗲𝘃𝗼𝗶𝗿 𝘀𝗼𝗻 𝗮𝘁𝘁𝗶𝘁𝘂𝗱𝗲.
La souveraineté crée aussi une exigence de respect de soi et d’apport personnel.
𝗡𝗼𝘂𝘀 𝗱𝗲𝘃𝗼𝗻𝘀 𝗱’𝗮𝗯𝗼𝗿𝗱 𝗰𝗼𝗻𝘀𝘁𝗿𝘂𝗶𝗿𝗲 𝗻𝗼𝘁𝗿𝗲 𝘀𝘆𝘀𝘁𝗲̀𝗺𝗲 𝗳𝗶𝗻𝗮𝗻𝗰𝗶𝗲𝗿 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗶𝗻𝗲𝗻𝘁𝗮𝗹 pour nous asseoir confortablement et avec assurance autour de la table de négociation d’un prochain pacte financier mondial dont nous serons pleinement co-fondateur.
