Alors que les présidents des deux Chambres du Parlement camerounais fixent l’ouverture de la session parlementaire de juin le mardi 11 juin, la Nation est secouée par de terribles tensions liées au respect de lois, au premier desquelles, la crise entre la Fécafoot de Samuel Eto’o et le Minsep de Narcisse Mouelle Kombi.
Au Cameroun, la Session parlement du mois de juin s’ouvre au Sénat et à l’Assemblée Nationale, le 11 du mois en cours. Les députés et sénateurs sont convoqués respectivement à 11h et à 16h à l’hémicycle du Palais des congrès de Yaoundé.
Ils vont exercer de manière collégiale, leur mission constitutionnelle de voter les lois et de contrôler l’action du gouvernement. Ils vont procéder à l’examen et à l’adoption des premières lois de l’année législative 2024 après les séances plénières d’ouverture.
Crise à la Fécafoot
Cette session du mois de juin va s’ouvrir dans un contexte particulier. Une affaire relative au respect des textes dans la désignation de staffs techniques des Lions indomptables oppose la Fédération camerounaise de football et le ministère des Sports et de l’Education physique par « haut accord », « hautes instructions » ou « recommandations » interposés.
L’affaire alimente les tensions entre les deux parties et divise les Camerounais en deux camps : ceux qui soutiennent Samuel Eto’o, président de la Fecafoot et ceux qui sont du côté du ministre, le Pr. Narcisse Mouelle Kombi.
Au nom de la Nation, dans les discours d’ouverture ou au cours des questions orales, les parlementaires ont la possibilité de demander des comptes au gouvernement à ce sujet-là.