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Seul contre tous : À tour de rôle, les Dinosaures cuisinent Ernest Obama en mondovision

Obama and dinosaures

L’émission Tour d’horizon de ce lundi 22 juin 2020, s’est longuement appesantie sur ce qu’il convient désormais d’appeler l’affaire Ernest Obama. D’un ton unanime, Richard Makon et les Dinosaures de l’information ont accablé d’outrages l’ancien Directeur de Vision 4.


Obama and dinosaures
Ernest Obama et les Dinosaures de l’information-Lebledparle.com

«Nous marquons un arrêt majeur sur l’affaire Ernest Obama qui a été interpellé, il est accusé de détournement de fonds pour ne prendre que ce chef d’accusation. Depuis un certain temps, ça va dans tous les sens au niveau de la toile, c’est plutôt le président du groupe L’Anecdote qui es présenté comme un démon, comme un méchant, de quoi s’agit-il en réalité ?». S’interroge d’emblée Parfait Ayissi pour planter le décor de ce débat au cours duquel les invités auront chanté en chœur la même rengaine, couvrant d’éloges leur patron, et vouant aux gémonies Ernest Obama.

Martial Owona à la charge

«Tout le monde a vu cette espèce de levée de bouclier sur les réseaux, levée de bouclier dans laquelle, on fait passer Amougou Belinga comme le diable personnifié qui s’en prend à un innocent», argue celui qui s’occupe de la revue de presse.

«Par quelques bouts qu’on veuille bien prendre l’affaire Ernest Obama lorsqu’on connait le fond de la vérité, on conclut en disant un mot ; il s’agit de ce qu’on appelle : un parricide », soutient Martial Owona.

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L’avis de Francis Bonga

Pour le maître du «Kongossa du jour», il convient de faire un distinguo entre l’homme et le journaliste car, «les griefs qui sont posés contre lui, ne concernent pas la pratique du métier».

«Nous ne sommes là, ni dans la déontologie, ni dans l’éthique journalistique. Nous sommes là, dans des relations humaines… les chefs d’accusation sont suffisamment graves pour que le PDG puisse penser à une éventuel recul», ajoute Francis Bonga avant de rappeler l’important que Jean Pierre Amougou Belinga a toujours accordé à la confiance et la loyauté.

«J’ai réécouté le PDG dans une interview faite par M. Obama, où il a parlé de quatre maîtres mots : la compétence, la loyauté, la fidélité et la confiance. Voilà pour lui, les mots clés qui caractérisent les relations humaines…Il a dit qu’il préférait avoir un collaborateur incompétent mais loyal».   

«Les gens sont entrain de porter un coup fatal à Ernest»

Richard Makon, juriste pense que les réactions qui fusent çà et là dans le sens de soutenir l’ancien présentateur de Club d’Elites contribuent plutôt à l’enfoncer.

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«Je ne pense pas qu’on soit dans la récupération politique, en fait je pense que les gens sont entrain de porter un coup fatal à Ernest. C’est extrêmement triste, et je crois qu’il faut en avoir la pleine mesure», soutient le consultant à Vision 4.

L’enseignant de l’Université de Yaoundé II estime que l’affaire Obama ne devrait pas être analysé sous le prisme du droit.

«Cette situation que nous vivons, qui peine tout le monde n’est pas une affaire de droit. Si vous voulez venir avec le droit, vous aggravez la situation. Il s’agit d’un père qui a été offensé gravement par son fils et qui se sent trahi», argumente-t-il.

Ce n’est guère la première fois que la télévision africaine vilipende son ancien employé. Depuis vendredi et durant week-end, un reportage à charge signé Bruno Bidjang a été diffusé en boucle sur les antennes de la chaîne.


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