Plusieurs semaines après son passage remarqué à dans la célèbre émission l’Arène, le promoteur du Mouvement populaire pour le dialogue et la réconciliation a donné une conférence de presse le 4 août 2020 à Yaoundé. Le compte rendu de ladite conférence de presse a été relayé ce mercredi dans les colonnes du journal Le Messager.
Selon le quotidien de feu Pius Njawé, de nombreux sujets ont meublé la rencontre entre l’homme politique et les journalistes. «On peut retenir entre autres, les relations entre l’État et les chefferies traditionnelles; les relations entre l’Afrique et la CPI; le décès de l’ancien capitaine de notre équipe nationale de football fanion; les perspectives d’une réforme du FCFA de l’Afrique centrale; la gestion du Covid-19; la sécurité dans l’Extrême-Nord et les relations entre le MPDR et les médias», informe le Le Messager dans sa parution du 5 août 2020.
«Paul Biya n’est pas un dictateur»
«Paul Biya, c’est un homme de paix. Ce n’est pas un dictateur. Je respecte les institutions du pays et celui qui les incarne. Si Paul Biya était un dictateur, il ne laisserait pas ces gens faire ce qu’ils font-là. Tu dis que tu as gagné une élection présidentielle et tu refuses d’aller à l’élection locale où tu devrais te courber et ramasser les voix ? C’est ce qui fait dire que ces gens avaient un autre projet pour le Cameroun», lance l’initiateur du Laakam en réponse à la question d’un journaliste.
Evoquant les mésententes récemment observées entre le préfet des Hauts-Plateaux et le roi Sokoudjou, Shanda Tonmé estime qu’ «il n’y a pas match entre un préfet et un chef de village. Le premier incarne l’État dans son ensemble alors que le second est l’émanation d’un pouvoir sectoriel, coutumière».