Le Directeur du Cabinet international du conseil culturel appelle à la compréhension envers Brenda Biya et sa famille. Il insiste sur le fait que Brenda reste un enfant et, selon lui, « on ne renie pas son enfant ».
Lebeldparle.com vous propose l’intégralité de sa déclaration
« Cessons de tirer sur BRENDA BIYA
l’insulter, de l’humilier, elle et ses parents.
Cessons de l’ostraciser, de la pointer du doigt et de faire d’elle un cas extraordinaire, un cas qu’on n’a jamais vu ou une enfant qui n’est pas une enfant.
Elle est et demeure notre fille, l’enfant d’un papa et d’une maman comme vous et moi.
Elle est juste son histoire et un genre d’histoire qui a façonné en elle une certaine personnalité et un style de vie.
Les enfants, nous les accouchons, nous leur donnons l’éducation que nous voulons, souhaitons, espérons et pouvons, mais nous ne sommes ni certains de ce qu’ils deviendront vraiment, ni responsables de ce qu’ils font et deviennent finalement.
Trop de choses, trop d’événements imprévisibles, incontrôlables et insaisissables, peuvent impacter positivement ou négativement nos enfants, pour des résultats dont nous sommes obligés de constater et de prendre acte, avec impuissance, mais avec un cœur de parent.
On ne renie pas son enfant, quoi qu’il advienne et quoi qu’il devient. C’est une logique et un timbre génétique, psychologique et psychique des espèces, humaines et animales.
Moi, Shanda Tonme, j’étais tellement délinquant et tellement ennuyeux, têtu et embarrassant dans l’enfance, que ma propre maman disait de moi, « que si j’étais une viande, personne ne réussirait à me mâcher, je serais tout simplement non consommable ». Je suis pourtant convaincu que je ne suis pas unique »