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Un excellent collectif et Choix audacieux nécessaires
L’observateur du football estime que l’équipe de football du Cameroun dispose d’un excellent collectif capable de battre l’équipe nationale du Burundi. Il souligne que le sélectionneur, Song Bahanag, devra faire des choix audacieux et intuitifs pour obtenir un bon résultat contre le Burundi. Il estime que la performance de l’équipe est cruciale pour le maintien de Song en tant que sélectionneur.
L’importance des changements tactiques et Critiques contre les choix du sélectionneur
le passionné de football rappelle que Rigobert Song a obtenu des résultats positifs en adoptant de nouvelles approches tactiques, notamment en faisant confiance à de jeunes joueurs et en expérimentant de nouvelles combinaisons sur le terrain. Il critique le fait que Song n’ait pas fait appel à certains joueurs performants lors des matchs précédents, notamment Olivier Kemen, et considère cela comme des errements en gestion d’équipe.
Appel au changement
Le citoyen du village global exhorte le sélectionneur à apporter des changements significatifs à l’équipe et à adopter une approche de jeu lisible pour éviter les déceptions et les qualifications de dernière minute. En fin de compte, Mveng souligne l’importance de prendre des décisions tactiques judicieuses pour obtenir des résultats positifs et gagner le soutien des supporters et des analystes sportifs.
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À mon avis et au crédit du sélectionneur, le Cameroun a un excellent collectif pour venir à bout des hirondelles du Burundi et même pour tuer le match à la première mi-temps.
Toutefois, Song Bahanag devra faire des choix audacieux et intuitifs parce qu’il joue aussi sa survie sur le banc de touche.
Une contre-performance le rendrait de fait indéfendable au regard de son bilan foireux et largement en dessous des attentes et résultats des prédécesseurs.
Avec les critiques ciblées contre la Fecafoot et les susceptibilités de départ qui ne voulaient pas qu’il hérite de cette sélection après le départ de Conceiçao, il expliquera à quel camerounais courroucé ou moqué par les ivoiriens qu’il n’a pas pu qualifier les lions dans cette poule hyper abordable et qu’on devrait encore s’abandonner à la merci de son hasard tactique dans une phase finale de coupe du monde?
Si Rigobert Song a gagné le Brésil classé première nation FIFA au début de la coupe du monde Qatar 2022, c’est parce qu’il a rompu avec ses vieux schémas conservateurs et ses ndolè.
C’est parce qu’il a écouté le peuple en titularisant l’attaquant vedette Aboubakar à son poste de prédilection. C’est surtout parce qu’il a enfin compris que Choupo Moting et Aboubakar Vincent étaient plutôt complémentaires et non antagonistes en attaque. C’est bien parce qu’il a osé injecter du sang neuf en lançant dans le champ de bataille des jeunes guerriers assoiffés de victoires comme Wooh Christopher, Enzo Ébossé et Ngom Mbekeli.
En occurrence, comment sera-t-il amnistié aux yeux d’un public déçu, intransigeant et à mal de booster son palmarès continental s’il ne mettait pas la percussion sur les flancs d’entame avec les pépites comme Régis Mughe, Nje Clinton et Mbeumo qui sont très en forme actuellement; ou s’il n’allignait pas d’emblée la perspicace tour de garde Olivier Kémen aux côtés du métronome napolitain Franc Zambo Anguissa dans l’entre jeu?
On a jamais compris pourquoi le très remuant Olivier Kemen qui avait été élu homme du match à l’avant dernière rencontre éliminatoire avait été curieusement laissé sur le banc de touche deux semaines plus tard au dernier match où le Cameroun perd 2-1.
C’est plus que du tâtonnement, et ce niveau d’errements en management est inacceptable. Ça ressemble à des magouilles, à des injustices sportives et même à des discriminations. En tout cas ça ne fait pas sérieux. Ça été très irresponsable de la part du sélectionneur. Et avec ça, on ne peut pas recueillir la sympathie d’un public averti et encore moins l’adhésion des analystes critiques comme nous.
Donc, le 12 septembre prochain, qu’on ne me parle pas d’expérience bla bla et de titre foncier contre la modeste sélection du Burundi. Parce que c’est précisément avec cette habitude de prendre les mêmes et recommencer qu’on se retrouve dos au mur aujourd’hui. Il faut avoir un projet de jeu lisible et toujours pas exposer les supporters camerounais aux accidents cardio-vasculaires à travers des qualifications de dernière minute.
Le célèbre physicien Albert Einstein disait que l’idiot c’est celui qui emprunte le même chemin mais veut arriver à des résultats différents. Conclusion si on ne change pas l’équipe qui gagne on devrait changer celle qui a perdu jusqu’ici.
