Dimanche 5 septembre, des soldats emmenés par le chef des forces spéciales de l’armée guinéenne, le colonel Mamady Doumbouya, ont perpétré un Coup d’Etat à Conakry, pour renverser Alpha Condé qui était au début de son troisième mandat à la tête de l’Etat guinéen.
Le politologue Siméon Roland Ekodo Mveng dans un texte publié sur Facebook, estime qu’Alpha Condé paye le prix de sa dérive autoritaire du pouvoir, parce qu’il n’a pas respecté la constitution. « Le respect de l’alternance est une exigence démocratique. Ensuite il y a une vie après la fonction présidentielle. Certains dirigeants égoïstes sont souvent prisonniers et envoûtés par les jouissifs avantages exorbitants extraits de leur position centrale de commandement et de prestige, au point d’oublier la vanité de la vie, la fin du film de tous les dictateurs et, n’en parlons pas de la satisfaction économique des populations ou même du principe de la continuité de l’État, et de son existence avant eux, après eux et en dehors d’eux. Le mythe du messianisme et l’illusion de la plaque tournante de l’homme providentiel dans les pays, ainsi que la conscience de son bilan calamiteux, du refus psychologique de rendre compte à la décente du cocotier sont souvent des prétextes de fossilisation aux affaires malgré le besoin de changement à la base », écrit l’analyste politique.
Aux gens qui se sont empressés de remettre de défendre « la légalité » et « l’ordre constitutionnel », Roland Simeon Ékodo Mveng a produit un texte pour analyser cette situation.
Réaction d’Akere Muna.