Je suis un artiste camerounais qui vit en France depuis 20 ans. Je suis aussi éducateur dans la ré-inssertion des personnes défavorisées. Je commence a chanté dans la chorale des Petits Kisito de Mvog Mbi; j’écris mes 1er textes en 1990, je perfectionne la guitare en 1992 et mon 1er album sort en 2000.
De quoi parle ton nouvel album ?
L’album parle d’amour, de l’immigration et des autres maux qui minent notre société ; c’est du zouk love, du zouk corps, du reggae, du jazz et un peu du bikutsi light.
Mais pourquoi avoir attendu neuf ans pour le mettre dehors ?
Ma démarche est scientifique ; il ne faut pas sortir les albums pour sortir ; pour écrire un texte je vais sur le terrain ; j’observe et je prends le temps de mûrir mon idée ; en plus je ne vis pas seulement de la musique si c’était le cas en 9ans je serais déjà mort de faim.
Qu’est ce qui explique que la musique camerounaise perde de la vitesse ?
Les jeunes écoutent plus la musique ivoirienne d’autant plus que les animateurs radio passe le temps à les jouer et à les valoriser ; la piraterie aussi est l’un des facteurs ; les pouvoirs publics ne font rien pour régler le problème.
Comment se fait t-il qu’on connaît plus tes chansons que ta personne ?
L’Europe m’a apprit qu’il faut être réservé et éviter le tapage ; je suis efficace et réservé certes ma musique décolle difficilement mais vit longtemps.
Comment arrives-tu en France ?
J’arrive en France pour les études après un Bac D au lycée général Leclerc et un passage à l’université de Yaoundé 1 ; en France j’ai obtenu un DESS en gestion d’entreprise.
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