Il s’est exprimé au cours d’un entretien diffusé au poste national de la CRTV le mardi 23 février 2021.
Le 20 février 2021, 600 bouteilles à gaz ont été saisies dans un réseau de siphonage du gaz domestique à Douala, capitale économique du Cameroun.
Le fait devenu récurrent, le ministre du commerce a fait une sortie pour rassurer les consommateurs dans les foyers. Pour ce faire, le membre du gouvernement entend désormais tracer les bouteilles pour mettre fin au phénomène qui devient monnaie-courante.
« Aujourd’hui, il faut probablement aller plus loin. Nous travaillons à assurer la traçabilité des bouteilles », a-t-il indiqué.
En attendant que soit effective la traçabilité annoncée, le Mincomerce fait savoir que l’enfutage des bouteilles à gaz ne souffre d’aucune sécurisation : « Le principal centre d’enfûtage c’est la SCDP [Société camerounaise des dépôts pétroliers]. Et la SCDP a l’obligation de sceller les bouchons jusqu’à la mise en consommation de la bouteille. Aujourd’hui à côté de la SCDP, il y a des centres privés qui ont été agréés par le ministère de l’Eau et de l’Énergie, mais ils ont également la même obligation. Le gouvernement va beaucoup plus loin afin de responsabiliser les différents acteurs. Par exemple : l’obligation de différencier les bouteilles en fonction des marketeurs par la couleur. La seconde contrainte c’est de sceller les bouchons », a expliqué le membre du gouvernent.