La nomination de l’ancien ministre de la Santé publique, André Mama Fouda par décret présidentiel le 27 mai 2020 au poste président du Conseil d’Administration du Centre Hospitalier de Recherche et d’Application en Chirurgie Endoscopique et Reproduction Humaine (CHRACERH), semble ne pas faire l’unanimité au sein de l’opinion publique nationale. C’est le cas du journaliste Sismondi Barlev Bidjocka qui dans une publication sur sa page Facebook soutient que cette promotion est « une goutte d’eau de trop ».
« Si le président Biya ne se décide pas à reprendre un peu les choses en main, il y aura trop de règlements de compte à son départ ! non pas venant de l’opposition, mais beaucoup de sang risque de couler avec des frustrations internes, le mépris dans les nominations ; la nomination de Mama Fouda est une nomination de trop ! C’est la goutte d’eau de trop, c’est exagéré ! non seulement l’individu est un tribaliste invétéré, mais aussi un incompétent doublé d’un prévaricateur…
Plusieurs générations de jeunes formés, diplômés et compétents attendent, mais des individus se comportent comme si le pays était leur maison familiale. Non, non, et non ! putain Noonnnnnn ! », s’est-il indigné sur sa page Facebook.
André Mama Fouda nommé le 27 mai 2020, plus d’un an après sa sortie du gouvernement, remplace à ce poste Séraphin Magloire Fouda, l’actuel Secrétaire général des services du Premier ministre.