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Sismondi Barlev Bidjocka : « Plus de 50% des jeunes filles camerounaise en occident sont des prostituées du vrac et rarement de luxe »

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Dans une tribune publiée sur son mur Facebook le mercredi 8 janvier 2020, le journaliste Sismondi Barlev Bidjocka parle du dernier rapport de la Banque Mondiale sur les transferts de fonds internationaux. Le promoteur de RIS Radio commente la position de la diaspora du Cameroun.


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Sismondi Barlev Bidjocka – capture photo

L’homme de médias n’est pas du tout tendre envers ses compatriotes résidant hors du pays. « Nous avons dans notre diaspora, celle qui fait trop de bruit et qui s’agite trop, plus de chômeurs qui ont besoin de l’argent du Cameroun que le contraire. Plus de 50% des jeunes filles camerounaise en occident sont des prostituées du vrac et rarement de luxe. Une bonne partie parvient à décrocher le boulot que les occidentaux n’aiment pas, à savoir s’occuper des personnes âgées, les laver, nettoyer les pipis et les bobos pour une dizaines d’euros par semaine », écrit l’ancien pensionnaire de la RTS.

Lebledparle.com vous propose l’intégralité de la tribune.

Une fois de plus selon le dernier rapport de la banque mondiale sur les transferts de fonds internationaux ; la diaspora du Cameroun est au fond du classement du top 186 aussi bien pour les destinations que pour les départs de fonds.

Les envois de fonds vers l’Afrique subsaharienne ont pourtant grimpé de pratiquement 10 % en 2018, à 46 milliards de dollars, à la faveur des bonnes performances dans les pays à revenu élevé. En Afrique, les Comores se taillent la part du lion, devant la Gambie, le Lesotho, Cabo Verde, le Libéria, le Zimbabwe, le Sénégal, le Togo, le Ghana et le Nigéria.

Les données de la Banque mondiale en 2019, indiquent que c’est le Nigeria qui se place en tête du classement des pays de la sous-région ayant attiré le plus de fonds de la part de ses migrants.

Avec près de 24,3 milliards $ reçus d’après les chiffres officiels, le pays a monopolisé plus de la moitié des envois de fonds de la diaspora de l’Afrique subsaharienne. Il devance le Ghana (3,8 milliards $), le Kenya (2,7 milliards $), le Sénégal (2,2 milliards $) et le Zimbabwe qui complète ce top cinq avec 1,9 milliard $.

En termes de pourcentage des transferts de fonds de la diaspora par rapport au PIB, ce sont les Comores qui se classent premier avec un taux de 19,1 %, suivis de la Gambie (15,3 %), du Lesotho (14,7 %), du Cap-Vert (12,3 %) et du Liberia (12 %). Le Cameroun est inconnu au bataillon. Champion du monde pour le bruit, les injures, pour l’analyse des crises des autres sur Facebook ; tous des spécialistes de la côte d’ivoire et le reste.

D’après la Banque mondiale, ces transferts de fonds devraient continuer à croître, atteignant 48 milliards $ cette année et 51 milliards $ en 2020. Pendant ce temps Notre Diaspora bavarde toujours sur Facebook, voilà où ils sont premiers ; dans le transfert du bavardage et des injures vers le Cameroun pendant que les autres participent à bâtir leur pays. Certains de ces GRANDS PATRIOTES de la diaspora viennent même plutôt au pays chercher les fonds pour le travail patriotique. Ça peut faire rire, mais moi ça ne m’amuse pas du tout.

On aurait pu croire qu’après les classements de 2017 et 2018, une bonne partie de cette diaspora se mettent au travail, mais le problème est tout autre. Nous avons dans notre diaspora, celle qui fait trop de bruit et qui s’agite trop, plus de chômeurs qui ont besoin de l’argent du Cameroun que le contraire. Plus de 50% des jeunes filles camerounaise en occident sont des prostituées du vrac et rarement de luxe. Une bonne partie parvient à décrocher le boulot que les occidentaux n’aiment pas, à savoir s’occuper des personnes âgées, les laver, nettoyer les pipis et les bobos pour une dizaines d’euros par semaine.

Une autre partie de cette diaspora plus silencieuse celle-là, qui occupe des emplois décents, est plutôt chiche, pingre et avare. Pour le reste, aucun changement, ils vendent toujours des prunes, et du mais à la braise à Paris, ceux qui se font appeler fay-man sont toujours des voleurs de voitures, et nous sommes toujours plus nombreux parmi les sans-abris dans la ville de Toulouse. Ils ont trouvé leur souffre-douleur depuis, c’est Paul Biya ; comptent tous sur Paul Biya pour tout faire pour eux, et chaque année, je les encourage à attendre.

De Sismondi Barlev BIDJOCKA

Pour approfondir :   Opinion : « C’est indécent de parler du vote quand le NOSO est en combustion »

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