Intervenant sur le plateau de Canal Presse le dimanche 6 mai 2021, Sismondi Barlev Bidjocka a donné la genèse de la brouille qui s’est installée entre l’honorable Cabral Libii et lui.
Le droit de réponse de Cabral
L’honorable Cabral Libii a adressé un droit de réponse au journaliste Sismondi Barlev Bidjocka pour ses propos tenus à son encontre sur les ondes de RIS FM le 26 mai dernier.
Le patron de cette radio privée accusait alors le président national du PCRN d’avoir contracté des marchés dans le cadre du « Covidgate », dénomination attribuée à la gestion scandaleuse des 180 milliards de FCFA alloués par le FMI pour la lutte contre le coronavirus.
Intervention de Messanga Nyamding
Après que le candidat classé 3ème à la présidentielle du 7 octobre 2018 a porté plainte contre son vis-à-vis, le Pr Messanga Nyamding s’est interposé en médiateur pour solliciter un arrangement à l’amiable entre les deux partis en conflit, d’où la reconnaissance de l’accusé.
« Je remercie le professeur Pascal Messanga Nyamding qui a pris sur lui de servir de médiateur et qui, à ce jour, est parvenu à des arrangements. Donc, l’honorable Cabral Libii a promis de retirer sa plainte », a déclaré l’ancien journaliste de Radio Tiemeni Siantou.
Les faits qui précèdent l’éditorial
Sur Canal 2 international hier, le chroniqueur a relaté les circonstances qui ont précédé son éditorial qui a fait bouger les lignes. Pour lui, les faits remontent deux jours avant la diffusion de son papier.
« Je fais un éditorial chaque matin sur un fait d’actualité. Deux jours avant (24 mai 2021, Ndlr), on me remet ce document, vous allez voir l’avant-dernier nom… », s’adresse-il au présentateur de « Canal Presse » qui feuillette ce document portant sur la gestion des fonds Covid-19 dont l’authenticité est à vérifier.
Sur le coup, le confrère dit avoir appelé au téléphone l’initiateur du Mouvement 11 millions de citoyens, mais en vain. Que faire donc à cet instant-là ?
« Le travail de journaliste ne s’arrête pas parce qu’un acteur refuse de s’exprimer sur la question… Qu’est-ce qu’un journaliste dans ce cas-là fait ? Il traite le sujet et si après l’intéressé trouve qu’il y a quelque chose qui ne va pas, il intervient avec un droit de réponse. Ce que Monsieur Cabral a fait, il a envoyé son droit de réponse par un huissier de justice. J’étais même à l’antenne, dans mon émission Le grand direct et pendant qu’elle était encore là, je faisais la première lecture de ce droit de réponse, enregistrement qui est passé en boucle dans cette même journée- là », relate-t-il tout en décriant les commentaires de toute nature qui ont ét faits par quiconque autour de cette affaire.