Le départ potentiel de M. Moudiki intervient dans un contexte marqué par l’affaire Glencore. Cette multinationale suisse a en effet avoué avoir versé des pots-de-vin à des responsables de la SNH et de la Société nationale de raffinage (Sonara) au Cameroun.
Bien que les deux entreprises affirment attendre des preuves concrètes de ces accusations, cette affaire a fragilisé l’image de la SNH et jeté un voile de suspicion sur la gouvernance de l’entreprise.
Une nouvelle administration pour un nouveau cap ?
Le remplacement d’Adolphe Moudiki pourrait marquer un tournant pour la SNH. Un nouveau leadership pourrait insuffler une dynamique nouvelle à l’entreprise et permettre d’aborder les défis actuels avec une approche renouvelée.
La question de la transparence et de la lutte contre la corruption sera sans aucun doute au cœur des préoccupations du nouveau leadership, d’autant plus que l’affaire Glencore a mis en lumière des failles dans ces domaines.
Le conseil d’administration de ce jour devrait apporter des éclaircissements sur l’avenir de la SNH et sur le sort de son actuel ADG.
La nomination d’un nouveau dirigeant pourrait ouvrir la voie à une nouvelle ère pour l’entreprise, marquée par une gouvernance renforcée, une transparence accrue et une gestion plus efficace des ressources pétrolières du Cameroun.
LES PRIMAIRES CHEZ LES CRAPULES