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SOCAM: Ndedi Eyango n’est plus PCA – L’agrément de la SOCAM retiré

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Elu le 3 novembre 2013 par acclamation, l’élection de Prince Ndédi Eyango a été invalidée par la ministre de la culture Ama Tutu Muna, qui a par ailleurs retiré l’agrément à la Socam. En cause, la nationalité américaine du musicien. leBleparle vous en dit un peu plus.

La ministre camerounaise des Arts et de la Culture (MINAC), Ama Tutu Muna, a retiré l’agrément de la Société des arts musicaux (SOCAM) et, par la même occasion, invalidé l’élection de Ndedi Eyango au poste de président du conseil d’administration de cette corporation. Conséquemment, elle a confirmé la suspension pour trois mois du président de la Commission permanente de médiation et de contrôle (CPMC, organe de régulation), Jean Calvin Aba’a Oyono, qui avait organisé l’assemblée générale élective ‘’entachée d’énormes irrégularités » du 2 décembre dernier.

Il y a deux semaines, Tutu Muna avait lourdement mis en cause la ‘’double nationalité » de Ndedi Eyango, toute chose contraire aux dispositions des statuts relatifs à la nationalité camerounaise requise pour les candidats. A défaut de remédier à la situation, la MINAC avait alors agité la menace ‘’d’engager toutes les procédures nécessaires, sans un autre avis, ni délai », pour faire respecter les dispositions de la loi relative au droit d’auteur et aux droits voisins du droit d’auteur. Elle avait aussi mis en demeure le président de la CMPC, organisme mis sur pied par le gouvernement, pour n’avoir pas tenu compte des exigences du code électoral. Le 25 novembre dernier à Yaoundé, une poignée d’artistes avaient bruyamment manifesté devant les locaux de la SOCAM, l’une des 4 sociétés de gestion collective, pour obtenir des clarifications sur la double nationalité de Ndedi Eyango, qui a longtemps résidé aux Etats-Unis.

Pour approfondir :   «La Porte de Minuit» : Un recueil de la Camerounaise Florence Tsagué qui ballade entre tradition et modernisme

Selon l’ambassade de ce dernier pays au Cameroun, c’est pendant ce séjour que celui qui se fait aussi appeler ‘’le Prince des montagnes » a acquis des papiers d’identité américains, un état contraire à la loi camerounaise qui ne reconnaît pas le principe de la double nationalité.

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