Contrairement au Gouvernement qui s’était limité aux Juifs, en demandant « pardon » à l’Etat d’Israël, Charles Ndongo, patron de la CRTV est allé plus loin ce dimanche 17 février 2019, lors de l’émission à fort taux audience « Actualité Hebdo », en se dissociant de la stigmatisation du peuple Bamiléké par le nouveau ministre délégué auprès du ministre de la Justice, le 03 février aucours de la même tranche d’antenne.
Ci-dessous, la Note de la Direction générale de la télévision camerounaise (CRTV), lue sur le plateau de « Actualité Hebdo » par le Directeur général hier :
« Note à l’attention de nos téléspectateurs.
Au cours de l’émission « Actualité Hebdo » du dimanche 03 février 2019, Maitre Jean de Dieu Momo, reçu en sa qualité de Président national du Paddec, le parti des Patriotes démocrates pour le développement du Cameroun, a fait des déclarations inappropriées sur l’histoire juive.
Ces déclarations ont pu être interprétées comme une légitimation de la Shoah. Dans la même émission, l’invité a eu une sortie controversée sur le groupe ethnique Bamiléké dont il est lui-même issu.
La CRTV, consciente du rôle qui est le sien dans la promotion du vivre ensemble, de la solidarité et du respect entre les peuples et tenant compte du fait que les propos de l’invité de l’émission ont choqué des sensibilités d’ici et d’ailleurs, présente ses sincères excuses à tous ceux qui ont été heurtés par la controverse ainsi provoquée »
Une retranscription faite par Gazeti237 ce lundi 18 février.