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Sortie de Paul Atanga Nji : Bruno Bidjang démontre pourquoi le Minat est dans son rôle

CaptureBruno Bidjang

Le diplômé de l’ESSTIC a pris fait et cause pour le membre du gouvernement.

CaptureBruno Bidjang
Bruno Bidjang – capture photo

Le Ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation Paul Atanga Nji a donné hier, 09 mars 2020 une communication au cours de laquelle il a accusé plusieurs ONG de comploter contre le Camerounais et certains médias à l’instar d’Equinoxe TV, Le jour et Balafon Radio d’œuvrer pour la déstabilisation du pays.

La contrattaque des médias assimilés à « Mille collines » par le Minat

« Le sinistre de la communication », a titré le quotidien Le Jour dans son numéro du mardi 10 mars 2020 en référence à la sortie de Paul Atanga Nji. Comme cette presse, Radio Balafon et Equinoxe TV également indexés par les propos du Ministre ont réagi par le biais de leurs promoteurs respectifs. Ces derniers sont pour ainsi dire unanimes, la sortie du Minat est indélicate et inopportune en ce sens qu’il ne lui revient pas de s’occuper des problématiques relatives aux médias.

La réplique signé Bidjang

Prenant le contrepied de ceux-ci, Bruno Bidjang, journaliste à Vision 4 a essayé de démontrer via une publication Facebook que l’acte d’Atanga Nji concerne son champ d’action, puisqu’il est le Secrétaire permanent du Conseil national de sécurité en plus d’être Ministre de l’intérieur. Lebledparle.com s’est procuré son texte et vous le dévoile dans son entièreté.

Pour approfondir :   Cameroun : le gouvernement lance officiellement son projet de recrutement de 2000 enseignants d’universités

Paul Atanga Nji est le Secrétaire permanent du Conseil national de sécurité au Cameroun. Lequel Conseil national de Sécurité a pour rôle le conseil, la coordination et parfois l’impulsion sur les sujets de politique étrangère, de sécurité nationale, et plus généralement sur l’ensemble des questions stratégiques, et il est composé de :

– le CEMA/PRC (Chef d’Etat-Major particulier du président de la république) ;

– le CEMA des forces de défenses (Chef d’État-Major des forces de défenses) ;

– le DCC (Directeur du Cabinet Civil de la présidence de la présidence de la république) ;

– le MINDEF (Ministère de La Défense) ;

– le SED/GN (Secrétariat d’Etat à La Défense chargé de la Gendarmerie Nationale) ;

– le SED/CACVG (Secrétariat d’Etat à la Défense chargé des Anciens combattants et Victimes de Guerre) ;

– la DGSN (Délégué Général à la Sûreté Nationale) ;

– la DGRE (Direction Générale à la Recherche Extérieure) ;

– le MINREX (Ministère des relations extérieures) ;

– le MINAT (Ministère de l’Administration Territoriale) ;

– la DSP (Direction de la Sécurité Présidentielle) ;

– le COM/GP (Le Commandant de la Garde Présidentielle) ;

– le COM/BQG (Le Commandant du de la Brigade Quartier General).

– le MINCOM (Le Ministère de la Communication) ;

– l’ANTIC (l’Agence Nationale des Technologies d’Information et de Communication).

Donc comprenez que quand Atanga Nji prend les devants, et s’exprime comme il le fait là, il le fait en tant que non seulement ministre de l’intérieur (d’un pays agressé de l’extérieur aussi bien de l’intérieur), mais également en tant que patron du Conseil national de sécurité (dont je viens de citer tous les membres) du Cameroun.


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