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Soudan : Omar el-Béchir visé un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale

BACHIR EL OMARO

Renversé par l’armée après un vaste mouvement de contestations en avril 2019, l’ex-président du Soudan comparaitra, selon le procureur général du Soudan, la semaine du lundi 17 juin 2019 dans un tribunal.

BACHIR EL OMARO
Omar El Bashir (c) Droits réservés

Pourtant devenu distrait depuis sa déchéance, Omar el-Béchir, est accusé de « de possession de devises étrangères, d’avoir acquis des richesses de façon suspecte et illégale et d’avoir ordonné l’état d’urgence dans le pays», indique l’AFP.

Des motifs pour lesquels Omar el-Béchir comparaitra cette semaine, même si la date exacte de l’audience n’a pas été précisée par le procureur général Al-Walid Sayyed Ahmed.

De mémoire, les faits remontent en avril 2019. Le chef du Conseil militaire de transition, Abdel Fattah al-Burhane, affirmait alors que, « l’équivalent de plus de 113 millions de dollars avaient été saisis en liquide dans la résidence de l’ex chef de l’État à Khartoum. Cette somme était constituée de livres soudanaises, ainsi que de 350.000 dollars et sept millions d’euros ».

Lors des mouvements de contestations, le régime d’Omar el-Béchir a essayé d’estomper les actions des manifestants en décrétant un état d’urgence le 22 février. Malheureusement, à l’observation de la Cour pénale internationale, il y a eu meurtre de manifestants ; lequel meurtre constitue un autre chef d’accusation.

A ces plaintes qui pèsent sur l’ancien homme fort du Soudan, s’ajoutent le génocide, les crimes contre l’humanité et crimes de guerre pour le conflit au Darfour (ouest) qui lui valent un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale(CPI) qui souhaite voir l’homme d’Etat répondre de ses actes à la Haye même si les militaires jugeaient régler l’affaire au tribunal militaires plutôt que de la transférer à l’échelle internationale.

Pour approfondir :   La cour pénale internationale examine le procès en appel de Laurent Gbagbo

Pour sa part, le procureur général a ajouté que l’ex-président était aussi interrogé au sujet de « suspicions de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme », ont indiqué nos confrères.


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