Lors de l’émission Canal Presse diffusée ce dimanche sur Canal 2 International, Souley Onohiolo s’est exprimé sur l’affaire opposant Me Alice Nkom au Préfet du Wouri. Il a appelé l’avocate à déférer à la convocation du représentant de l’État.
Selon Onohiolo, « si Me Alice Nkom est consciente de ce qu’elle n’est pas n’importe qui, on ne peut pas la prendre n’importe comment ». Il a souligné que le statut de l’avocate lui confère une certaine protection, mais a néanmoins estimé qu’elle devrait se présenter devant le Préfet. Le journaliste a justifié sa position en évoquant le risque de créer un précédent dangereux : « Est-ce que vous voyez le nombre de personnes, d’organes, d’ONG, d’associations qui demain vont copier l’expérience de Me Alice Nkom ? C’est très dangereux. »
Souley Onohiolo a également rappelé l’importance du respect de l’autorité de l’État et a souligné que même si Me Alice Nkom a pu constater des « incohérences » ou des « abus » dans le passé, elle devait répondre à la dernière convocation du Préfet. Malheureusement, « le bra se fer se poursuit » !
Une nouvelle escalade
Convoquée dans un premier temps pour le 16 décembre 2024 et repoussée au 19 décembre 2024, Me Alice Nkom, dans une correspondance adressée à l’autorité administrative le mercredi 18 décembre, a fait savoir le 18 décembre au préfet du Wouri, Sylyac Marie Mvogo qu’elle ne s’y rendrait pas. La PCA du REDHAC brandissait comme motif, l’indisponibilité de l’un de ses avocats et a proposé la date du 10 janvier au Préfet.
Après son indifférence à la convocation du 10 décembre, la toute première, c’est donc pour la deuxième fois consécutive, que Me Alice Nkom n’a pas déféré à la convocation du préfet du Wouri. Une décision, qui constitue une nouvelle escalade dans le conflit opposant l’ONG aux autorités, s’inscrit dans le cadre de la contestation judiciaire engagée contre la fermeture arbitraire des locaux du REDHAC. Me Nkom estimerait que cette convocation vise à intimider les défenseurs des droits de l’homme et à entraver le travail du REDHAC.
En tous cas, le Ministre et le Préfet du Wouri sont assez grands, et nous comptons sur eux pour rétablir l’autorité de l’Etat, et veiller à ce qu’une vieille rombière homosexuelle avocate sans véritable envergure ne se plaise par des manœuvres dilatoires enfantines et bêtes, à piétiner allègrement les lois de la République et les braves fonctionnaires chargés de les mettre en œuvre. Une avocate n’a pas le droit de se faire justice, et de se rebeller contre l’autorité de l’Etat.