Souley Onohiolo estime que dès le départ, le ministre Mouelle Kombi avait la volonté de nuire au football camerounais. Il en veut pour preuve la nomination du coordonnateur général des sélections nationales, qui, selon lui, était en difficulté au moment de sa nomination et aurait même dû être traduit en justice. Le journaliste remet également en question l’origine des « Hautes Instructions » du président de la République concernant la gestion du football. Pour lui, tout ce qui vient de la Présidence ne provient pas forcément du président lui-même. « Ce qui arrive, c’est qu’il y a eu une volonté manifeste au départ de Narcisse Mouelle Kombi de nuire. Si nous tous on s’entend que nous aimons le Cameroun, comment vous faites pour nommer un coordonnateur général des sélections nationales qui a été en difficulté, au moment où il a démissionné, on devait l’exclure ou alors le traduire en justice », a martelé celui qui officie au quotidien Le Messager.
La crise malgré 2 matchs importants
Ces tensions entre le ministère des Sports et la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) ont pour toile de fond la nomination du technicien belge Marc Brys par le ministère. Le président de la Fecafoot, Samuel Eto’o Fils, a contesté cette nomination et a nommé son propre staff technique, avec le même Marc Brys à sa tête. La semaine dernière, la Chambre de conciliation et d’arbitrage du Comité national olympique et sportif a suspendu cette décision de la Fecafoot, à la demande de l’Association des clubs amateurs. A quelques jours de deux matchs cruciaux des Lions indomptables contre le Cap-Vert et l’Angola pour le compte des éliminatoires du Mondial 2026, la situation ne s’est toujours pas débloquée. Les tensions entre le Minsep et la Fecafoot risquent de fragiliser l’équipe nationale à quelques semaines d’une compétition majeure.