La Cour internationale d’arbitrage de la Chambre de commerce et d’industrie de Paris, a condamné le Cameroun dans le cadre du litige qui l’oppose à Magil. Cette décision a suscité l’incompréhension chez de nombreux Camerounais, étant donné que le complexe sportif d’Olembe n’a pas encore été entièrement livré malgré les fonds considérables dépensés dans sa construction.
Face à cette situation, le Secrétaire Général à la présidence a adressé une correspondance au MINSEP, agissant sur instruction du président de la République. Cette lettre informe le ministre Narcisse Mouelle Kombi de la mise en place d’un conseil juridique chargé de défendre les intérêts de l’État du Cameroun dans cette affaire. L’équipe constituée pour cette mission est composée de plusieurs experts en droit, notamment :
- Dr Ismaël SELIM, co-arbitre
- M. Jean-Claude AWANA, magistrat hors hiérarchie, Conseiller à la Cour suprême du Cameroun et arbitre à la CCI/Paris et à la Cour commune de justice et d’arbitrage d’Abidjan
- Maître BOBOHI EBONGO Sylvie, Avocat au barreau du Cameroun et de Paris
- Maître PENSY Emmanuel, avocat au barreau du Cameroun.
Une mission de la plus haute importance à mener
Ces spécialistes auront pour mission de contester la décision en faveur du Cameroun et d’obtenir l’annulation de la sentence prononcée. La démarche vise à rectifier cette situation perçue comme injuste, où l’État du Cameroun se retrouve non seulement avec un complexe sportif incomplètement livré, mais en plus doit verser des sommes importantes à l’entreprise en charge de sa construction. Le coût total des travaux du complexe avait été initialement estimé à 163 milliards de francs CFA, mais il a finalement atteint 248 milliards de francs CFA.