Stéphane Edzigui multiplie désormais les sorties médiatiques qui critiquent le management d’Eto’o à la tête du football camerounais. Sur le plateau de la dernière production de l’émission « Franc jeu » sur LTM TV il y a quelques jours, il s’est attaqué à la nomination d’Engelbert Mbarga en qualité de Directeur technique national (DTN). « Moi j’ai l’impression que les choses qui se font trop dans le noir relèvent de la mafia. Un directeur technique national, vous lancez un appel à candidatures. Les gens produisent leur CV et les gens vous disent voici, ce qu’on veut faire», explique-t-il.
Les raisons d’un revirement
Dans une interview qu’il a accordé à Camer.be il y a 3 semaines, le juriste donne les explications de son retournement de veste concernant Samuel Eto’o.
« Eto’o avait promis redonner au football camerounais sa grandeur, sans favoritisme ni clientélisme. Une telle vision m’a tellement séduit au point où, à la veille des élections, je l’ai emmené voir mon père, Clément Atangana, au Conseil constitutionnel du Cameroun pour lui donner sa bénédiction. Ce jour-là, il était accompagné de maître Elame Boney et d’Ernest Obama, l’un des témoins oculaires est bel et bien Ruben Sadjo. Le président Samuel Eto’o ne m’a donc pas rencontré dans les rues de Yaoundé à la recherche de l’argent ou de l’emploi. Il sait lui-même quelles sont mes origines », dit-il. « Le système communicationnel de la Fecafoot est amorphe. « Le directeur de cabinet du président est un épicurien. Il n’est pas un penseur. C’est pourquoi il est obligé de se référer au président pour décider même de l’achat du papier hygiénique à la Fecafoot . Si plusieurs d’entre nous qui communiquons bénévolement pour la Fecafoot n’avions pas été là, ce serait la catastrophe », ajoute-t-il.
Monsieur
votre sortie est maladroite sachez calmer votre incontinence verbale