Les présidents de clubs et le ministre des sports et de l’Eduction Physique, Pr. Narcisse Mouelle Kombi ont tenu une assise le 18 décembre dernier à laquelle étaient invités le président de la Fédération camerounaise de football Samuel Eto’o et d’autres membres du comité exécutif de la Fecafoot. L’objet de cette réunion crucial portait essentiellement sur la subvention de l’Etat à l’organisation du championnat professionnel de football 2024/2025. Réunion à laquelle aucun membre de la Fecafoot ne s’y est rendu or, il était question de trouver des solutions aux tensions qui existent entre Samuel Eto’o et les présidents de clubs au sujet de la subvention.
Malgré leur absence, Narcisse Mouelle Kombi a fait le point sur les différentes sollicitations de la Fecafoot cette saison et les réponses financières déjà obtenues. Comme premier point surprenant, Il ressort que la Fédération a déjà perçu une somme de 150 millions pour lancement du Championnat selon les déclarations du ministre. Une somme que certains acteurs disent ne pas être au courant et réclament le compte rendu de la Fécafoot.
Lire le morceau choisi de l’intervention du ministre parvenu au Bledparle Sport
« Par une correspondance du 20 novembre 2024, le président de la fédération camerounaise de football a sollicité, par courrier adressé au ministre d’état secrétaire général à la présidence de la République, une fois de plus, la subvention de l’état pour l’organisation des championnats professionnels Elite One et Elite Two pour le compte de la saison 2024-2025. Y faisant suite, le ministre d’état SG de la présidence de la République, en nous transmettant ladite correspondance, nous instruit, sur ordre du président de la République, de procéder avec tous tous les acteurs majeurs concernés un examen concerté de l’objet de la subvention dans le cadre de son utilisation ainsi que de ses principaux points d’affectation. Une sollicitation de la même nature d’un montant de 350 millions de FCFA a également été introduite dans les services du Premier ministre, sollicitation pour laquelle, à notre connaissance, un décaissement de 150 millions de FCFA a d’ores et déjà été mis à la disposition de la Fécafoot par les services spécialisée de ministère des sports et de l’éducation physique pour le démarrage des championnats.
La rencontre de ce jour vise, par conséquent, la recherche d’un meilleur encadrement et d’un taux de restitution mieux finalisé et plus efficace de la subvention octroyée par l’État pour l’organisation des championnats de football de la saison 2024 – 2025 et évidemment pour l’avenir des championnats. En tenant compte des nombreux problèmes posés ces derniers temps dans la ventilation de la subvention de l’état et aussi de diverses doléances formulées par les présidents des clubs concernés, mettant en évidence une situation critique il s’agit aussi de poser des jalons pour l’avenir dans l’optique d’une réalisation optimale des objectifs et de la sauvegarde des intérêts légitimes des principaux acteurs dans l’accomplissement des missions de service public du sport, dans le secteur football, missions que le chef de l’État a bien voulu déléguer à certains acteurs. Raison pour laquelle nous vous avons invité en vos diverses qualités, à savoir la fédération camerounaise football dont le président s’est excusé pour raison liée à l’agenda mais nous nous rendons compte qu’il n’y a pas de représentant qui se soit qui se soit signalé, président des clubs de football des championnats du football professionnel Elite One et Elite Two, syndicat des joueurs et bien d’autres personnes ressources pour qu’ensemble, nous puissions contribuer par nos réflexions à l’optimisation de l’utilisation des moyens financiers de l’État, mis à disposition pour la satisfaction de tous les acteurs de notre football.
Pour ce faire, l’examen de la sollicitation ainsi formulé recommande de revisiter un temps soit peu, l’historique des fondements du financement du football professionnel Camerounais par les fonds publics d’une part, et prendre en compte les éléments de contexte, les conditionnalités et d’interroger l’opportunité de la poursuite de cet accompagnement de l’état au football professionnel d’autre part ».