Enfants vulnérables, handicapés, fils de parents handicapés ou indigents, comme les autres, ils ont droit à l’éducation.
Chaque année, ils sont des milliers et des milliers à frapper aux portes des établissements publics qui leurs sont tantôt ouvertes, tantôt fermées.
Leurs statuts étant particuliers, ils ont donc droit à un traitement particulier : et les dispositions préférentielles de la loi 2010 portant promotion de la personne handicapée est là pour le rappeler.
Si malheureusement bon nombre parmi eux continuent de se faire prendre par des chefs d’établissements véreux ou surprendre à cause de leur ignorance, c’est le cadre ici de rappeler que ces enfants sont exonérés des frais de scolarité sur tout le triangle national.
A Ebolowa cette rentrée scolaire, c’est près de 120 élèves qui bénéficient de cette mesure d’accompagnement dans les établissements scolaires publics. Le fichier qui continue à s’élargir année après années reste ouvert après chaque rentrée scolaire pour permettre aux nouveaux cas de se signaler avant la rentrée suivante.
Théodore Falla Falla, chef de Centre social d’Ebolowa Ier : « Nous devons continuer de sensibiliser et d’informer afin que ces enfants puissent bénéficier de la grâce qui est mise à leur disposition.»
Pour les parents de ces enfants, reste donc à acheter uniquement cahiers et livres et permettre à ces enfants d’accéder eux-aussi aux connaissances dont les fruits sont gages d’une libération certaine.