Plusieurs maux minent l’émergence de la jeunesse dans notre pays et pourtant le fer de lance est attendu au grand carrefour de la succession
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Extrait d’un entretien avec Monsieur Christian Nna Nna, Cellule de la communication du Conseil National des Jeunes du Cameroun (CNJC) antenne du sud :
« La jeunesse doit pleinement jouer son rôle en s’interrogeant d’abord sur sa participation dans le processus de paix, car c’est dans la stabilité que se trouve le succès et la prospérité : ce n’est que dans la paix que l’on pourra bâtir un Cameroun fort et prospère.
La jeunesse a souvent été considéré comme un groupe manipulé qui se laisse facilement enrôler par toute sorte de vendeur d’illusions… la précarité est certes une porte ouverte pour les égarements mais on peut se mettre au-dessus de toute manipulation en prouvant que nous avons aussi des principes et que nous ne sommes pas des jouets ou de simples marionnettes à la solde de qui que ce soit.
Si nous voulons apporter de grands changements en tant que jeunes, nous avons intérêt à nous montrer participatifs, pragmatiques et convaincants : le tout n’est pas d’être jeune pour réclamer une place sous le soleil mais encore faut-il pouvoir prouver qu’au poste convoité on est meilleur que celui qui l’occupe.
De multiples plates-formes permettent aujourd’hui aux jeunes de pouvoir échanger afin de trouver des méthodes légales de réclamation et jusqu’ici, les dialogues intergénérationnels semblent porter des fruits.
Le FOJESU en cours montre que la jeunesse veut prendre son destin en main et montrer aux aînés que les jeunes sont désormais dignes de confiance, du moins une bonne partie. En répondant à cet appel, les jeunes ont prouvé qu’ils peuvent se mettre ensemble pour un idéal commun qui soit pour le bien de tous.
Face au chômage et aux autres fléaux, les structures d’accompagnement de l’état sont disponibles pour un encadrement de tous.
…En un mot la solution aux grands fléaux qui minent la jeunesse repose sur le savoir-être et le savoir-faire des jeunes. »