Dans une sortie ce 26 mai, le magistrat hors hiérarchie à la retraite, Paul Ayah Abine dit a vu l’horreur dimanche à Bomaka, une localité non loin de la ville de Buea, dans la région du Sud-ouest du Cameroun, alors qu’il présidait leur réunion de famille qui s’est vue transformée en une « rencontre sanglante ».
Lire l’homme de droit, dans un texte traduit de l’Anglais au Français par Lebledparle.com :
Une réunion sanglante
Notre réunion de famille était sur le point de commencer à Bomaka – Buea. Trois véhicules se sont amenés et garés devant le lieu de la réunion. Après un moment, un bus est arrivé du côté opposé, en direction du point mile 17.
Six hommes en uniforme militaire camerounais ont sauté sur les trois véhicules stationnés et ont ouvert le feu, brisant toutes les roues.
Deux jeunes sont sortis de l’autobus et se sont mis sur leurs talons. Les hommes en uniforme militaire ont ouvert le feu sur eux. Ils sont tombés. Les tireurs ont ordonné à tout le monde qui assistait à la réunion d’entrer dans l’enceinte rapidement et verrouiller la porte !
(…)
Ceux qui sont allés de l’autre côté de l’enceinte sont morts plusieurs fois, pendant que quelques-uns de ces tireurs frappaient la porte en la fermant ! … qui ne s’est pas allongé, face contre terre maintenant, mon frère ? … pour une raison incompréhensible, la scène a duré moins d’une demi-heure…
Quand le calme est revenu, les cadavres des deux jeunes allongé pratiquement l’un en face de l’autre sur le côté opposé à notre lieu de réunion. Le cadavre le plus proche était sensiblement à 15 mètres de notre salle de réunion, oh !!! Ni le bus ni le reste des passagers n’ont été trouvés…
(…)
Quelle horrible rencontre sanglante !
On voit mourir
Avec nos propres yeux
(…)
La guerre n’est pas bien…