L’ex président américain estime que la décision de Facebook est une « insulte » pour les millions de personnes qui les ont votés lors de la dernière présidentielle dans son pays le 3 novembre 2020.
Deux ans de suspension sur Facebook
Donald Trump ne retrouvera pas accès à Facebook et Instagram avant au minimum le 7 janvier 2023. La société américaine créée en 2004 par Mark Zuckerberg a annoncé le vendredi 4 juin 2021, qu’il sera également suspendu des deux réseaux sociaux supra mentionnés après que ses comptes(Twitter) ont été suspendus sine die le 7 janvier 2021 pour avoir pris d’assaut le Capitole lors de la contestation de la victoire de son principal chalengeur, Joe Biden, actuellement le patron de la Maison blanche.
En substance, le réseau social a expliqué que les personnalités politiques seraient désormais sanctionnées comme les autres utilisateurs quand elles enfreignent les règles, notamment en cas de désinformation.
Une « insulte »
Une sanction que l’ancien président du pays de l’Oncle Sam n’a pas digérée. Il a promptement réagi par voie de communiqué arguant que « La décision de Facebook est une insulte » aux «75 millions de personnes qui ont voté pour nous en 2020 ».
Pour lui, le géant des réseaux sociaux «ne devrait pas être autorisé à s’en tirer avec cette censure et ce muselage », a-t-il dénoncé avant de rassuer : « A la fin, nous allons gagner. Notre pays ne peut plus supporter ces abus ! », a-t-il conclu son communiqué.
Le Conseil de surveillance
Signalons que cette sanction n’est pas fortuite. L’on se souvient que le 5 mai dernier, Facebook avait saisi son Conseil de surveillance pour savoir si Trump devait récupérer ou non ses comptes.
Réagissant à cette préoccupation, le Conseil de surveillance, organe crée en 2020, faisait savoir qu’ « En prenant une sanction vague et arbitraire (une suspension pour une durée indéterminée, Ndlr) puis en renvoyant ce cas pour résolution au conseil, Facebook cherche à fuir ses responsabilités ».
Tout en reconnaissant que leurs « décisions seront toujours controversées », le groupe Facebook dit suivre les recommandations de son conseil de surveillance.