Le journaliste Benjamin Zebaze a vivement critiqué la décision du ministre Paul Atanga Nji de suspendre cinq ONG, dont le REDHAC dirigé par Me Alice Nkom. Pour Zebaze, il s’agit d’une nouvelle manifestation d’un « acharnement » du ministère de l’Administration territoriale à l’encontre des organisations de la société civile qui refusent de se soumettre à ses directives. Selon lui, cette suspension serait motivée par une volonté de museler les voix dissidentes.
Lire ci-dessous sa déclaration postée sur sa page Facebook:
INDIGNITÉ MINISTÉRIELLE
Ce que le ministre Atanga Nji cherche dans les « jupons » de Maître Alice Nkom et Maximilienne Ngo Mbe, il va finir par trouver.
Voilà un « gaillard » dont la seule occupation est désormais de sceller les bureaux d’une Ong qui refuse de lui cirer les pompes comme le ferait un Celestin Djamen par exemple.
Lorsque le métier d’avocat était au sommet de sa grandeur, Alice Nkom en était une vedette incontestée et incontestable tant son savoir faisait et fait autorité: pendant ce temps, son persécuteur actuel se » pavanait » péniblement en cache sexe quelque part dans la République.
Voilà un des membres d’une équipe gouvernementale qui a littéralement détruit ce pays et qui en fin d’année, ose fermer une organisation de portée internationale sans penser aux pauvres collaborateurs qui, déjà en temps normal, ont du mal a joindre les deux bouts à cause d’une inflation galopante: qui se soucie peu de l’image qu’il donne de notre pays à l’international.
Prions Dieu et nos ancêtres pour qu’ils nous protègent jusqu’à la chute de ce régime car, cette chute va faire beaucoup de bruit.
Autrefois, lorsqu’un homme s’attaquait ainsi aux femmes, il était frappé d’une forme « d’indignité sociale »: tout fout décidément le camp sous le Renouveau.
Benjamin Zebaze
Ndi Nkem Motissong
NB : Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement la position éditoriale de Lebledparle.com.