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Suspension des ONG au Cameroun : Rebecca Enonchong dénonce une « pure provocation »

Réagissant aux récentes suspensions des certaines ONG et associations camerounaises par le Minat, la femme d’affaires camerounaise affirme qu’il est impensable de « permettre que nos droits communs soient bafoués en toute impunité ».

Rebecca Enonchong
Rebecca Enonchong - (c) Droits Réservés

La décision du ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, de suspendre cinq ONG et associations camerounaises a suscité une vive réaction de la part de la communauté internationale. Parmi les voix qui se sont élevées, celle de la célèbre entrepreneure camerounaise, Rebecca Enonchong.

Dans une publication sur les réseaux sociaux, la fondatrice et directrice de AppsTech a qualifié cette mesure de « pure provocation », dénonçant le caractère arbitraire de cette suspension qui intervient sans aucune procédure régulière. Pour elle, s’attaquer à des organisations de défense des droits de l’homme revient à bafouer les droits fondamentaux de tous les citoyens. « Défendre ces organisations est notre devoir », a-t-elle martelé, appelant à une mobilisation générale pour faire entendre la voix de la société civile.

« Suspendre des groupes de défense des droits de l’homme par une mesure administrative, sans procédure régulière, est une pure provocation. Défendre ces organisations est notre devoir. Nous ne pouvons pas permettre que nos droits communs soient bafoués en toute impunité », a réagi la femme d’affaires.

Cette autre sortie  de Rebecca Enonchong vient renforcer les critiques déjà nombreuses à l’encontre de cette décision gouvernementale.


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